Juste Nous Impro

Depuis la rentrée, j'essaie quelque de nouveau :

Chaque lundi soir, avec des amis d'impro, on invite ceux qui le souhaitent à se réunir dans la cave du Barlone pour un atelier d'improvisation. Puis tous les mois – soit 1 lundi sur 4 – on enregistre des sketches en public sur fond vert. L'entrée est gratuite tant que vous buvez quelque chose.

On a surtout des professionnels pour le moment (comédiens, réalisateurs) mais tout le monde est bienvenu. On n'a pas encore exactement fixé les règles.

Séance d'impro avec Nino, Noémie, Stéphane, Constance et, derrière, Nicolas et Antoine.

Sinon qu'on cherche un nouveau moyen de fabriquer de la fiction qui mettrait le jeu – et non l'écriture – au centre du travail. On invente, on construit et on répète sur place, sans passer par l'étape du scénario.

Première session de tournage ce soir. Thème : "la catastrophe". Rien n'est prêt. Je vous raconterai comment ça s'est passé.

Merci au Barlone qui nous accueille avec une bienveillance sincère qu'on retrouve dans tous les évènements qu'ils organisent. Merci à Cynthia Pedrosa pour l'illustration.

Si l'aventure vous intéresse ou que vous souhaitez participer, plus d'info sur nos page facebook et instagram.

Tournage de Clip pour Retrópico

Durant cette semaine de Festival Off Courts, j'ai eu le plaisir de tourner un clip pour le groupe invité Retrópico. Un grand merci à Louve Le Coadou et Noémie Chevaucher pour leur interprétation, à Paul Chauvin pour l'image et à Rémi Dauvergne pour sa précieuse assistance, ainsi qu'au festival pour le soutien technique et logistique.

Paul Chauvin, Rémi Dauvergne et les Retrópico.
La fine équipe : Paul Chauvin (DOP), Nicolas Boulenger (réal), Noémie Chevaucher (actrice) et Louve Le Coadou (actrice).
Louve Le Coadou dans une des premières images du clip.

Encore un peu de post-production et on partage ça très prochainement.

À la Française !

Première tentative d'illustration "Mid-Century". J'ai découvert le nom de ce style graphique récemment et je ne fais plus que ça :

À la Française ! Illustration Mid-Century.

J'ai décidé de tout dessiner comme ça pour le reste de ma vie.

Entre Deux Portes

Les méthodes qu’on nous enseigne à l’école sont bidon.

Pendant que vous faites des recherches et que vous travaillez sur les fondamentaux pour ne pas dire de bêtises ou ne pas agir de façon inconsidérée (et ne pas avoir une mauvaise note parce que "vous n’avez pas assez travaillé"), des petits malins se sont déjà lancés dans l’action pour rafler tout ce qui pouvait être raflé.

Ceux-là ont compris que le jury ne délibère pas après la plaidoirie : les décisions ont été prises dans les couloirs, dans les anti-chambres, entre deux portes, sous l’impulsion de ceux qui ne sont pas restés chez eux pour réfléchir posément au problème.

D’ailleurs, à quoi bon réflechir ? Quand le monde se résume à "moi contre les autres", il ne reste aucune subtilité à méditer. Il est facile d'agir.

Thomas Piketty le raconte bien dans ce paragraphe du Capital au XXIème siècle :

Certes, il existe en principe économique fort simple permettant d’équilibrer le processus : le jeu de l’offre et la demande. Si un bien est en offre insuffisante et si son prix est trop élevé, alors la demande pour ce bien doit baisser, ce qui permettra de calmer le jeu. Autrement dit, si le prix immobiliers et pétroliers augmentent, il suffit d’aller habiter à la campagne, ou bien de prendre le vélo (ou les deux à la fois). Mais outre que cela peut être un peu désagréable ou compliqué, un tel ajustement peut prendre plusieurs dizaines d’années, au cours desquelles les propriétaires des immeubles et du pétrole peuvent accumuler des créances tellement importantes vis-à-vis du reste de la population qu’ils se trouveront posséder durablement tout ce qu’il y a à posséder, y compris la campagne et les vélos.

Je trouve qu’on voit bien les conséquences de cette idée dans la déposition de Jean-Baptiste Rivoire, ex-directeur adjoint de Spécial Investigation, qui raconte comment Vincent Bolloré à oeuvré pour déposséder Canal+ d’un vrai journalisme :

Jean-Baptiste Rivoire devant la commission d’enquête au sujet de l’influence de Vincent Bolloré sur les choix éditoriaux de Canal+

C’est une note que je me souviens avoir écrite il y a bien longtemps dans mon carnet : "Ce ne sont pas les meilleurs qui s’élèvent" ou, comme disait Keynes :

"Le capitalisme repose sur la croyance extraordinaire que les pires individus, pour les pires raisons, vont d'une certaine façon collaborer pour le bien de tous."

– John Maynard Keynes

UPDATE : Nouvel exemple dans le New York Times. L'avance cumulée par Google en abusant de son monopole ne pourra pas être rattrapée par ses compétiteurs malgré sa récente condamnation.

Deux Sélections en Festivals pour Panique dans l'Espace !

L'épisode 5 de ma websérie Panique dans l'Espace a été sélectionné à l'Open Festival de Marseilles et sera diffusé le 5 et 6 octobre aux cinémas Pathé Joliette et Pathé Madeleine :

Guillaume Vanhille dans "Panique #5 : Mille ans de solitude"

Et l'épisode 6 a été sélectionné dans la section Made in Trouville du Festival Off Courts et sera diffusé lors de la Cérémonie d'Ouverture samedi 7 septembre :

Frédéric Radepont dans "Panique #6 : Le Taxi de l'Angoisse"

Je profiterai de ma présence au festival pour tourner un clip pour le groupe Retrópico. À suivre.

Wow, Un Poisson qui Parle !

L'I.A. n'a rien inventé.

Si vous avez 7 minutes, je vous conseille de regarder ce court métrage d'animation arménien de 1983. À partir de 1'30, vous verrez que les transformations psychédéliques du démon Ekh ressemblent énormément aux deep dreams cauchemardesques des I.A. actuelles :

Morale de l'histoire : soyez toujours gentils avec les animaux qui parlent.

Les Sirènes de Dieppe

Quel plaisir d'avoir assisté hier matin à l'avant première du documentaire Les Sirènes de Dieppe au Max Linder ! Une heure en compagnie des transformistes du cabaret de la Sirène à Barbe : les coulisses, la camaraderie, les problèmes d'argent, le combat contre l'intolérance et un peu de comédie musicale. Un film aussi réussi que son sujet est inattendu.

De gauche à droite : Claire Babany (productrice), Raphaël Bancou (compositeur), Fabienne Thibeault (marraine), Diva Beluga (performeur et patron), Lily (performeuse), Nicolas Birkenstock et Nicolas Engel (réalisateurs), et je ne sais plus.

C'est mon pote compositeur Raphaël Bancou – que j'avais retrouvé après 10 ans à cette occasion – qui signe la musique. On reparle de lui très prochainement.

Si vous êtes intéressé·e, le film des deux Nicolas (Birkenstock et Engel) sera en replay à partir du 19 septembre sur France TV, ne le manquez pas. Et si vous passez à Dieppe, allez voir le spectacle !

Son of My Father

J'explore tardivement la production de Giorgio Moroder, aka Giorgio, qui semble avoir influencé tous les artistes électros de la planète. Récemment, j'écoute ce morceau en boucle, sorti en 1972 :

La simplicité, la répétition, le crescendo. Il n'en faut pas plus.

Festival des Scénaristes de Valence

Inscrit après la deadline, donc pas pu organisé mes rendez-vous aussi bien que j'aurais souhaité. Malgré ça, j'ai revu des ami·e·s, rencontré des gens très sympas, assisté à des conférences vraiment éclairantes, et bu quelques coups – ça faisait longtemps.

C'est un festival très bien organisé pour les rencontres – avec des rendez-vous prévus en amont et une application pour échanger. Et Valence, je l'oublie à chaque fois, mais c'est très joli.