Il y a quelque temps, j'avais découvert Truth d'Alex Ebert que j'avais d'abord écouté nonchalamment avant de lire les paroles et de devenir un inconditionnel du morceau. Puis récemment, je suis tombé sur cette reprise de Faada Freddy :
Au début, elle me semblait trop chargée, avoir trop de couches les unes sur les autres – dont la partie sifflée que je trouvais trop présente. Et finalement, cette richesse est la raison pour laquelle je l'écoute en boucle. Je m'y sens bien comme dans une chambre chargée où chaque meuble aurait une histoire. Allez savoir.
Chaque lundi soir, avec des amis d'impro, on invite ceux qui le souhaitent à se réunir dans la cave du Barlone pour un atelier d'improvisation. Puis tous les mois – soit 1 lundi sur 4 – on enregistre des sketches en public sur fond vert. L'entrée est gratuite tant que vous buvez quelque chose.
On a surtout des professionnels pour le moment (comédiens, réalisateurs) mais tout le monde est bienvenu. On n'a pas encore exactement fixé les règles.
Sinon qu'on cherche un nouveau moyen de fabriquer de la fiction qui mettrait le jeu – et non l'écriture – au centre du travail. On invente, on construit et on répète sur place, sans passer par l'étape du scénario.
Première session de tournage ce soir. Thème : "la catastrophe". Rien n'est prêt. Je vous raconterai comment ça s'est passé.
Merci au Barlone qui nous accueille avec une bienveillance sincère qu'on retrouve dans tous les évènements qu'ils organisent. Merci à Cynthia Pedrosa pour l'illustration.
Si l'aventure vous intéresse ou que vous souhaitez participer, plus d'info sur nos page facebook et instagram.
Mon scénario de long métrage situé en Angleterre The Stagemaster vient d'avancer en quart du finale du concours Final Draft Big Break 2024, ce qui porte à 5 le nombre de distinctions.
Prochaine étape : trouver des partenaires en vue de le réaliser. À suivre.
Les méthodes qu’on nous enseigne à l’école sont bidon.
Pendant que vous faites des recherches et que vous travaillez sur les fondamentaux pour ne pas dire de bêtises ou ne pas agir de façon inconsidérée (et ne pas avoir une mauvaise note parce que "vous n’avez pas assez travaillé"), des petits malins se sont déjà lancés dans l’action pour rafler tout ce qui pouvait être raflé.
Ceux-là ont compris que le jury ne délibère pas après la plaidoirie : les décisions ont été prises dans les couloirs, dans les anti-chambres, entre deux portes, sous l’impulsion de ceux qui ne sont pas restés chez eux pour réfléchir posément au problème.
D’ailleurs, à quoi bon réflechir ? Quand le monde se résume à "moi contre les autres", il ne reste aucune subtilité à méditer. Il est facile d'agir.
Certes, il existe en principe économique fort simple permettant d’équilibrer le processus : le jeu de l’offre et la demande. Si un bien est en offre insuffisante et si son prix est trop élevé, alors la demande pour ce bien doit baisser, ce qui permettra de calmer le jeu. Autrement dit, si le prix immobiliers et pétroliers augmentent, il suffit d’aller habiter à la campagne, ou bien de prendre le vélo (ou les deux à la fois). Mais outre que cela peut être un peu désagréable ou compliqué, un tel ajustement peut prendre plusieurs dizaines d’années, au cours desquelles les propriétaires des immeubles et du pétrole peuvent accumuler des créances tellement importantes vis-à-vis du reste de la population qu’ils se trouveront posséder durablement tout ce qu’il y a à posséder, y compris la campagne et les vélos.
Je trouve qu’on voit bien les conséquences de cette idée dans la déposition de Jean-Baptiste Rivoire, ex-directeur adjoint de Spécial Investigation, qui raconte comment Vincent Bolloré à oeuvré pour déposséder Canal+ d’un vrai journalisme :
C’est une note que je me souviens avoir écrite il y a bien longtemps dans mon carnet : "Ce ne sont pas les meilleurs qui s’élèvent" ou, comme disait Keynes :
"Le capitalisme repose sur la croyance extraordinaire que les pires individus, pour les pires raisons, vont d'une certaine façon collaborer pour le bien de tous."
– John Maynard Keynes
UPDATE : Nouvel exemple dans le New York Times. L'avance cumulée par Google en abusant de son monopole ne pourra pas être rattrapée par ses compétiteurs malgré sa récente condamnation.
Et l'épisode 6 a été sélectionné dans la section Made in Trouville du Festival Off Courts et sera diffusé lors de la Cérémonie d'Ouverture samedi 7 septembre :
Je profiterai de ma présence au festival pour tourner un clip pour le groupe Retrópico. À suivre.
Si vous avez 7 minutes, je vous conseille de regarder ce court métrage d'animation arménien de 1983. À partir de 1'30, vous verrez que les transformations psychédéliques du démon Ekh ressemblent énormément aux deep dreams cauchemardesques des I.A. actuelles :
Morale de l'histoire : soyez toujours gentils avec les animaux qui parlent.
Quel plaisir d'avoir assisté hier matin à l'avant première du documentaire Les Sirènes de Dieppe au Max Linder ! Une heure en compagnie des transformistes du cabaret de la Sirène à Barbe : les coulisses, la camaraderie, les problèmes d'argent, le combat contre l'intolérance et un peu de comédie musicale. Un film aussi réussi que son sujet est inattendu.
C'est mon pote compositeur Raphaël Bancou – que j'avais retrouvé après 10 ans à cette occasion – qui signe la musique. On reparle de lui très prochainement.
Si vous êtes intéressé·e, le film des deux Nicolas (Birkenstock et Engel) sera en replay à partir du 19 septembre sur France TV, ne le manquez pas. Et si vous passez à Dieppe, allez voir le spectacle !
J'explore tardivement la production de Giorgio Moroder, aka Giorgio, qui semble avoir influencé tous les artistes électros de la planète. Récemment, j'écoute ce morceau en boucle, sorti en 1972 :
La simplicité, la répétition, le crescendo. Il n'en faut pas plus.