Pour sortir un peu de Six pieds sous terre, The Wire, Mad Men ou The West Wing, il y a une série que j'avais découverte par hasard et qui m'avait épaté. Je l'ai regardée à nouveau cette semaine et elle m'a à nouveau transporté. Mais surtout, l'épisode 8 – ce que les scénaristes appellent le "turning point", où le(s) protagoniste(s) décide(nt) d'affronter leur destin – m'avait fait un effet boeuf. Ça n'a pas re-loupé.

La série est Halt and Catch Fire et l'épisode en question s'appelle "The 214's".

C'est agréable de voir une série pensée de A à Z. On n'a pas l'impression que les auteurs se piègent eux-même et doivent sans cesse justifier des bêtises inventées précédemment. Les personnages sont tenus. Ça va quelque part. Ça raconte quelque chose.

Dans ce huitième épisode, après les revers dramatiques qu'on attend avant le climax, les trois personnages principaux prennent la décision de sauter le pas et se jeter dans le vide. Sauf qu'ici, ce n'est pas l'exercice d'écriture mille fois vu. J'y ai cru. J'étais avec eux. Tout ce qui s'était produit précédemment a soudain pris sens et m'a donné envie de prendre la route avec eux pour aller au Comdex.

Et le générique, pour les amateurs, était quelque chose.

Impossible de trouver les saisons suivantes en VO. Et j'ai peut-être un peu peur d'être déçu. Mais si vous avez des pistes...

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Scoot McNairy, Mackenzie Davis et Lee Pace dans Halt and Catch Fire