Toutes les notes et vidéos que je poste en ce moment portent sur la présence.
Comment trouver la paix dans l'instant sans créer d'objectifs ni d'attachements artificiels ; comment atteindre une joie pure qui ne dépend pas de la satisfaction d'un besoin fabriqué ; comment ne pas tout miser sur le futur ; etc.
Et pendant ce temps...
On demande aux enfants d'écrire une lettre au Père Noël pour faire la liste des nouvelles acquisitions qu'ils feront dans un mois. On crée de l'excitation à partir d'une anticipation fabriquée de toute pièce. On transforme le présent en une période d'attente ancrée dans la consommation.
Comme tant de traditions devenues aujourd'hui si naturelles, il m'est difficile de ne pas y voir nos plus bas instincts marchands à l'œuvre. C'est devenu un réflexe de consommation qu'on ne questionne plus, pour soutenir une croissance qui détruit tout.
Autrefois, Noël était la fête des lumières.
Au milieu de l'hiver et de la nuit perpétuelle, on accrochait des lumières pour célébrer le retour progressif du soleil.
Puis le capitalisme est passé par là.