Pourtant j'ai médité ce matin. C'est un jour plus calme – enfin, pas plus calme, beaucoup de choses à faire, mais pas trop de travail.
Mais voilà : de mauvaise humeur.
Peut-être le retour d'avion. Peut-être la bouffe. Les nerfs qui se relâchent.
Voilà au moins une erreur que je ne fais plus : penser que le sujet qui a déclenché l'énervement est la source. Ah ah ! Je ne me fais plus avoir aussi facilement. La preuve : je suis passé à autre chose et cette deuxième idée m'a énervé aussi.
Alors tu vois.
J'aurais pu repousser l'écriture de cette note à après. Quand ça irait mieux. Écrire encore une connerie sur la méditation. "Oh, mais il faut poser son attention sur gna gna gna..."
Mais non, c'est tout le secret maintenant : je n'attends plus que les choses aillent bien.
D'ailleurs, je n'espère plus que les choses aillent bien.
Je fais maintenant. Avec ce qui est là. J'accepte.
Bordel.