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La mort, la mort, la mort !

Si on était moins inquiet, ce serait le grand libérateur.

Je ne parle pas de suicide. Je parle de perception de la vie.

Une grande partie de l'angoisse qu'on accumule vient de notre propension à tout prendre au sérieux. Comme si chaque action était importante et grave.

Sauf que tout se termine sur un grand pied d'égalité.

Le milliardaire comme le SDF, le beau et le laid, le jouisseur et l'inquiet, tous finissent de la même façon et il suffit d'attendre quelques décennies pour que plus personne ne se souvienne d'eux. Au mieux (ou au pire), il n'en reste que quelques histoires qui n'ont plus grande chose à voir avec ce qu'ils étaient vraiment.

Tout est moins important que prévu.

Rien n'est aussi grave qu'on ne pense.

Le but n'a jamais été de durer.

Soyons libres.

4/9/25 anxiété présence société

Les chiens sur la plage

Quand je me balade sur la plage en tenant quelque chose dans la main, il y a toujours un chien-fou (mais joyeux) qui court vers moi et qui me demande avec les yeux :

Hey, qu'est-ce que tu tiens ?
C'est une balle ?
C'est un biscuit ?
C'est un caillou ?
C'est pour moi ?
Ok bisou faut que j'y aille !

Et il s'en va. 🤷‍♂️

3/9/25 journal humour

Nouveau site pro

Je viens de finir la refonte du site de ChezFilms.

Grosso modo, je me concentre sur ce qui a marché par le passé : aider les experts à mieux communiquer en travaillant sur la stratégie, l'expression et en produisant (ou en les aidant à produire) leurs contenus.

Nouveauté : nos offres pour les particuliers.

Si vous connaissez quelqu'un que ça intéresse :)

2/9/25 journal communication marketing chezfilms

Marre du blabla

Post LinkedIn (et nouveau manifeste pour l'avenir) :

Ma politique LinkedIn 2025 (et ailleurs) : je vais laisser tomber le langage corporate.

Je n'ai pas un souvenir dans ma vie où ça m'ait servi. Pas un souvenir de quelqu'un qui l'aurait utilisé et que j'aurais eu envie de suivre dans une quelconque aventure.

C'est le langage qu'utilisent ceux qui se sentent obligés de communiquer mais qui ne veulent surtout rien casser.

C'est le langage qu'on encourage en entreprise quand on construit la rentabilité sur des équipes auxquelles on refuse les outils pour créer un véritable lien.

C'est l'eau tiède du siècle dernier.

Fini !

Je n'ai pas l'intention d'être grossier ni blessant mais je ne supporte plus le gna gna gna.

Et je vais arrêter avec les emojis systématiques, aussi. De temps en temps, pourquoi pas, pour capturer un sourire sur mon visage, mais lorsque ça devient un style "pour capter l'attention", honnêtement, je n'en peux plus. Je ne lis même plus.

Et si vous utilisez un LLM pour formater vos posts et ajouter les bonnes icônes et "le ton positif souhaitable sur un réseau professionnel", je pense que vous nous faites collectivement du mal et je vais cesser de vous suivre.

Mon erreur aura été d'essayer de réseauter avec des gens qui ne m'intéressent pas. Me dire "je vais les garder au cas où". Non non non non non. "Hell yeah, ou rien". Ou, comme disait Jung : "Pour que le meilleur arrive, le bien doit être mis de côté."

C'est également un bon moment pour cesser de me suivre. Le pire est à venir 🙂.

Bonne rentrée.

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En lien :

1/9/25 communication social

Voir le système

Les journaux racoleurs n'existeraient pas si personne ne les achetait.

Les présentateurs TV fanatiques ne resteraient pas à l'antenne s'ils ne représentaient personne.

Les politiciens corrompus n'accèderaient pas au pouvoir si leur discours ne résonnait pas avec une grande partie de la population.

S'énerver contre la figure de proue, c'est oublier tout le navire qui flotte derrière – qui ne s'est pas construit du jour au lendemain.

Oui : ça fait du bien de s'énerver, parfois. Et c'est pratique de pouvoir concentrer sa colère sur la partie visible et manifeste du problème. Mais en oubliant le système sous-jacent, on n'a qu'une compréhension très partielle de la situation.

Et on fait indirectement partie du problème.

29/8/25 société

Pour taper plus vite

Je tape maintenant relativement vite, autour de 70-80 mots par minute, avec une bonne précision.

Pour quelqu'un qui passe son temps à écrire, c'est quand même pratique : je peux presque "vider mes pensées" sur l'écran, sans regarder mes doigts ni prendre de retard.

Le meilleur site que j'ai trouvé pour pratiquer : keybr.com. Il introduit les lettres une par une et il permet de s'entraîner avec la ponctuation, les majuscules, etc.

Mes conseils :

  • Mettre en français avec majuscules et ponctuation.
  • N'essayez pas d'aller vite. Le but, c'est la précision. Restez au-dessus de 95% de précision (Accuracy) avec les bons doigts.
  • Ne regardez pas vos doigts. Quand vous avez un doute, ralentissez.
  • Dix à quinze minutes par jour.
  • Pour varier les plaisirs, vous avez aussi les sites 10fastfingers et Monkeytype.

C'est une activité assez zen qui vide le cerveau lorsqu'on a besoin de prendre du recul (sur un texte, sur un travail). Je recommande.

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En lien :

29/8/25 journal technologie

Que faites-vous quand vous ne faites rien ?

C'est la question à 1000$.

Pour la plupart d'entre nous, je peux répondre : on stresse.

On pense à ce qu'on devrait être en train de faire. On accepte quelques heures ou quelques jours d'inactivité (le "repos") mais très vite, si l'inaction persiste, la culpabilité prend le dessus.

On enclenche alors l'action "réactive" : celle dont l'unique motivation est de faire taire la culpabilité.

On agit "pour agir", pour ne pas être perçu comme un tire-au-flan, pour dissoudre l'angoisse dans le mouvement.

Les gens plaisantent souvent que "s'ils pouvaient, ils ne feraient rien, toujours en vacances !". Mais c'est faux. La plupart seraient incapables d'affronter l'anxiété créée par ce vide et seraient de retour au travail dans la semaine. Pas par besoin d'argent : par pression intérieure et sociale.

Ainsi, on saute toujours l'étape la plus importante : l'oisiveté. La vraie. Celle qui permet l'introspection.

Continuer à ne rien faire. Embrasser l'angoisse et la culpabilité qui s'élèvent. Les regarder dans les yeux. Puis les voir disparaître, tranquillement. Suivi par une douce sensation de vide. Puis, au moment où on ne l'attendait plus...

L'action. La vraie. Celle qui construit quelque chose.

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En lien :

28/8/25 anxiété présence

Temps et productivité

Étrangement, il est plus facile pour moi de faire une vidéo par jour qu'une vidéo par semaine.

Dans le premier cas, j'entre dans un flot qui rend le processus de plus en plus facile. Les idées fusent, le mode opératoire est rodé, mon cerveau a intégré l'échéance. Tout roule.

Aujourd'hui, par exemple, j'ai presque cinq vidéos d'avance. Et j'ai fait ça en rigolant.

Alors que les vidéos hebdos... j'oublie. Ça devient une contrainte qui s'ajoute au reste. Je ne trouve jamais le temps.

J'avais déjà remarqué ce lien contre-intuitif entre temps et productivité : parfois, une tâche plus intense est plus facile.

Par exemple, lorsque je procrastine sur un travail qui m'ennuie, je me pose la question "est-ce que je pourrais faire ça en quinze minutes ?" Je ne parle pas d'une mini-tâche, non, je parle d'écrire un rapport ou de corriger un montage, quelque chose qui prendrait normalement plusieurs jours.

Mais mon cerveau dit "oui, faisons-le en quinze minutes !" et cette idée irréalisable change mon rapport à la tâche. Elle paraît soudain plus abordable, moins importante.

Et plus facile à commencer. C'est tout ce qui compte.

27/8/25 productivité anxiété

Qu'est-ce que c'est "méditer" ?

On imagine un moine bouddhiste assis en position du lotus dans une chambre calme avec des bougies et un courant d'eau.

En réalité, vous pouvez méditer en marchant dans un chantier.

La méditation, c'est simplement porter votre attention sur le présent plutôt que sur vos pensées.

Or, il se passe toujours quelque chose dans le présent. Le bruit d'une voiture. La lumière du ciel. Un courant d'air sur votre visage. La sensation de votre pied, de votre torse, de votre cou.

Comme beaucoup, j'ai commencé à méditer en me concentrant sur ma respiration.

On se dit "facile" ! Mais rapidement, on réalise qu'on est assailli de pensées, d'idées, d'angoisses. Le jeu consiste à accueillir leur existence et les saluer sans se laisser kidnapper.

Et lorsqu'une pensée gagne et qu'on se "réveille" après cinq minutes plongé dans ses ruminations, calmement revenir à la respiration. Ce n'est pas un échec, au contraire.

C'est cet aller-retour qui construit la présence, comme un muscle qu'on travaille.

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En lien :

26/8/25 présence

Marre de l'argentique ?

Image
Couple à Montmartre, argentique colorisé.

Je crois que je vais arrêter la photo argentique.

Ou plutôt : je remarque que je ne fais plus de photo argentique.

Ça a toujours été par vagues mais je crois que je suis fatigué d'avoir à envoyer (ou apporter) mes pellicules chez Négatifs+ et de devoir payer pour chaque développement.

J'adore toujours le rendu et je trouve les "effet pellicule" un peu idiots en numérique. Mais bon. À suivre.

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En lien dans les archives :

25/8/25 photo journal