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Chansons, musique et bandes originales.

Sophie Le Cam : C’est Bon, Mangez-En.

Avant, je faisais la blague que seule ma mère listait ce blog.

Récemment, j’ai eu la preuve que même pas.

Donc quand je fais la promotion d’une artiste ici, c’est pas comme si ça servait à grand chose et que j’allais rameuter les foules. Mais bon : c’est une sorte de journal. Je note ce qui me plaît.

Et le concert de Sophie Le Cam – comme son concert précédent – m’a beaucoup, beaucoup plu.

J’adore cette nouvelle période de ma vie où je vais voir les spectacles des gens que je connais et je trouve ça formidable. C’était drôle, doux, rythmé, sincère, avec un décalage qui ajoute une personnalité sans phagocyter l’émotion. Et quelques tubes.

Les clips sont très bien aussi – mais si vous avez le choix allez voir le live.

Et son site est ici.

Smells Like Teen Spirit de Patti Smith

Évidemment, vous écoutez ça en boucle depuis des années, vous, pendant que moi, bêtement, je ne fais rien qu'écouter l'originale – qui est très bien aussi, entendons-nous.

Mais cette version a quelque chose de... charmant. Et rebelle à la fois.

J'aimerais tellement faire le clip de cette chanson.

Truth par Alex Ebert - Ça Me Détend

Débordé avant la projection V1 du film des Ponts début septembre. Mais entre deux séquences de montage, j'ai découvert ce titre – oui, je sais que vous connaissez déjà, vous connaissez tout.

Ça commence comme un western qui finit. Puis ça continue.

À bientôt quand j'aurai sorti la tête de l'eau.

Léonard Cohen : Texte et Musique

Je redécouvre Léonard Cohen : The Partisan, oui, mais aussi "Who by Fire" qui me parle pas mal en ces périodes d’exploration zen.

Who by Fire, de Leonard Cohen

Je suis impressionné par la liberté métrique. 

Chantonner Leonard Cohen sous la douche est moins facile que prévu : on se retrouve avec des syllabes en trop, des temps en moins, on balbutie en fin de phrase, trompé par l'apparente simplicité de l'interprétation.

C'est la force des ses chansons, je trouve : la simplicité. Pas d'adjectif inutile, pas de rime obligatoire, pas de métrique imposée. On est surpris par une phrase qui s'arrête plus tôt que prévu ("I took my gun and vanished"), par la répétition inattendue d'un mot ("Oh the wind, the wind is blowing. Through the grave the wind is blowing") ou par le changement constant de métrique qui créé une musique dans la musique, comme dans "Who by Fire".

Cette liberté créé la surprise. La surprise donne du poids à chaque idée.

J’ai toujours pensé – sans trop y réfléchir, honnêtement – que la chanson était une prolongation de la musique. D'abord on apprend la guitare, ensuite on cherche quoi chanter. En écoutant Léonard, je comprends que la chanson peut être une extension de la littérature ou de la poésie : d'abord on écrit un texte, ensuite on trouve la musique pour le faire résonner.

Quand on s'arrête à l'écriture, il est impossible d'obliger le lecteur à faire une pause sur un mot ou percevoir la couleur émotionnelle d'une phrase – ou alors en ajoutant d'autres mots qui diluent l'ensemble. Dès lors, une chanson peut être vue comme une mise en espace (et en temps) d'un texte. Par le rythme et l'interprétation, on donne à chaque mot la place et la coloration que l'auteur avait imaginée mais que la page seule ne pouvait retranscrire.

Bref : bientôt Boulengerie, l'album.

Formons un Groupe !

Chanson du moment. Je l'aime parce qu'elle n'a pas vraiment de refrain, les paroles sont nostalgiques et elle finit en apothéose. C'est pas tout jeune – 2007 – mais je l'ai découverte récemment à la suite de This is the life que j'ai toujours appréciée.

Let's Start a Band, d'Amy Macdonald

Le thème commun des deux morceaux, c'est... comment dire ? Une mythologie associée à la musique et à l'adolescence. Les groupes, les soirées, les fêtes, les festivals... Quand on est jeune, ce n'est pas simplement la culture ou une étape de la vie. : c'est un monde. C'est le monde. (This is the life!)

Rien d'Autre à Dire (Pas Gai mais Beau)

Bien sûr, vous connaissez ce titre depuis belle lurette. Parce que vous êtes cools, vous.

Mais saviez-vous que Dan Klein, le chanteur de The Frightnrs, est mort de la maladie de Charcot ? Je trouve que ça fait quelque chose d'écouter une chanson en sachant que :

  1. Le chanteur est décédé avant la sortie de son premier l'album,
  2. Il savait qu'il allait mourir au moment d'enregistrer le morceau,
  3. On va tous mourir.

Alors oui : c'est du reggae. Mais du reggae new yorkais, me dit-on.

Et quand vous entendrez s'élever les premiers notes de son chant sinueux et mélancolique*, je pense que, comme moi, vous serez conquis :

Till Then, par The Frightnrs

* I never chose to love so sweet a rose, I suppose I was just made that way. (Je n'ai jamais choisi d'aimer une rose si délicate, je suppose que j'ai simplement été fait comme ça.)

Trois Musiciens Électro à Suivre sur Youtube

Il y a quelques années, je me suis mis à la musique électronique pour sonoriser mes films. Je suis l'heureux propriétaire d'un synthétiseur Prophet Rev 2, d'un Digitakt, et d'une pédale Eventide Space. Je n'ai pas le temps d'en faire autant que je souhaiterais mais quand je peux, c'est toujours un plaisir.

En attendant de partager quelques musiques, voici 3 musiciens que je suis et qui m'ont aidé à progresser. (Tout est uniquement en anglais malheureusement.)

D'abord, Cuckoo.

Il vit à Oslo, joue du piano et est reconnu pour sa maîtrise technique. Si vous achetez un nouveau synthé ou une nouvelle pédale d'effet, il est probable que cuckoo ait fait un tutoriel d'une heure et demi sur le sujet où il explique tout de A à Z.

C'est aussi un excellent musicien passionné d'improvisation. Sa particularité, en plus d'une douce excentricité : il montre son visage grâce à un miroir qu'il pose à côté des instruments. Comme dans cette vidéo où il jam avec un pocket operator :

Ensuite, Ricky Tinez.

Ce qui m'a frappé chez ricky au début, c'est qu'il est... cool. Dans le bon sens du terme : détendu, calme, "chill". Il habite Los Angeles et voyage pour ses sets de DJ (House). Dans ces vidéos, il fabrique des morceaux de A à Z en direct avec des appareils parfois inattendus.

Ce que j'aime particulièrement, c'est sa façon de partager son processus de création sans filtre : les hésitations, les retours en arrière mais aussi des choix forts qu'il assume avec audace :

Enfin, il y a Andrew Huang.

C'est l'un des plus connus, même si son désir de faire grandir sa marque se ressent parfois dans le choix des sujets et des formats – on sent que le nombre de vues compte. Ça reste un musicien multi-instrumentiste passionné qui sait expliquer à la fois les concepts musicaux et la technologie pour progresser.

Il invite souvent d'autres producteurs de musique pour des concours. Toujours intéressant de voir comment des créateurs différents se confrontent à un même sujet :

PS : J'allais oublier Yuri Wong qui fait des musiques en direct sur OP1 à partir de répliques de film ! À ne pas manquer :