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Vu sur le net.

Ce Que Sahil Bloom Aurait Aimé Se Dire à 20 Ans

Ma traduction approximative d'un tweet de Sahil Bloom trouvé sur un coin d'internet. La traduction rend certains conseils un peu gnangnans mais je reste d’accord sur presque tout :

  1. Tenter sa chance est la meilleure chose qu'on puisse faire. Quitte à faire quelque chose, fais-le bien.
  2. Ton alimentation impacte tout – apparence, énergie, humeur. Mange mieux et tout s'améliore.
  3. Rien de bien n'arrive après minuit (surtout quand on a bu).
  4. Te mettre en bonne forme physique va changer ta vie.
  5. Si tu te concentres sur gagner beaucoup d'argent, tu t'en sortiras. Si tu te concentres sur créer beaucoup de valeur, tu crèveras le plafond.
  6. Trouve ton bonheur dans la lutte. Entraîne ton mental a gérer les tempêtes de la vie.
  7. Le temps passé à se comparer aux autres est mieux utilisé à investir en soi. La seule comparaison qui compte est par rapport à qui tu étais hier.
  8. Quand tu penses du bien de quelqu'un, dis-leur immédiatement. C'est une petite habitude qui paye des dividendes tout au long de la vie.
  9. Les réseaux sociaux sont faits pour te donner envie d'être quelqu'un d'autre, d'être ailleurs ou d'être en différente compagnie. Surveille ta consommation et élimine ce qui créé des émotions négatives.
  10. Passe en priorité du temps avec ceux qui te rendent meilleur, t'élèvent et t'aident à grandir.
  11. Appelle tes parents plus souvent – ils ne seront pas toujours là.
  12. Ton succès dans la vie est proportionnel au nombre de conversations difficiles que tu es prêt à avoir.
  13. La mentalité "on dormira quand on est mort" ne marche plus. Bien dormir est essentiel pour obtenir de bons résultats.
  14. Donne une seconde chance aux gens, mais jamais une troisième. S'ils t'empêchent d'avancer, coupe les ponts.
  15. La plupart de tes amis ne sont pas tes amis. Ils sont là quand c'est fun, pratique ou avantageux. Trouve tes vrais amis et chéris-les.
  16. Arrête d'essayer d'être intéressant ; sois intéressé. Tu deviens intéressant quand tu es passionné.
  17. Tu ne sauras jamais ce que tu veux être quand tu seras grand – et c'est très bien comme ça. Concentre-toi sur poser de bonnes questions en gardant un penchant pour l'action et tu t'en sortiras toujours.
  18. Arrête de suivre les chemins que d'autres ont créés pour toi. Crée ton propre chemin – même si c'est douloureux au début.
  19. Trouver la vérité est plus important que d'avoir raison. Arrête d'argumenter pour gagner – écoute pour apprendre.
  20. Les notes ne changent pas grand chose, mais l'énergie d'apprendre, oui.
  21. Arrête de t'inquiéter de ce que pensent les autres. La plupart ne pensent pas à toi du tout.
  22. Toutes les décisions ne sont pas réversibles, mais la plupart, oui.
  23. Pars dans quelques aventures folles et déjantées que tu seras heureux de raconter à tes enfants un jour.
  24. Prends des décisions que toi à 80 ans et toi à 10 ans approuvent. Le premier s'intéresse à l'accumulation des actions sur le long terme, l'autre veut que tu t'amuses sur le chemin.
  25. Choisis ta course. Sois sûr que le prix est quelque chose que tu veux vraiment. 

— Sahil Bloom 

(Non, je ne pas qui c’est ni ce qu’il fait. J’espère qu’il n’est pas trop con sinon tout ça tombe un peu à l’eau.)

Objets Trouvés et Radiations : Kramatorsk

Donc je résume :

En 1980, un immeuble est fini d'être construit à Kramatorsk, Ukraine. L'année suivante, une jeune femme de 18 ans vivant dans l'appartement 85 meurt soudainement. Deux ans plus tard, c'est son frère de 16 ans qui décède. Puis la mère. Malgré ces décès en série – tous de leucémie – les habitant ne sont pas plus inquiets que ça. Les docteurs pensent qu'il s'agit "d'une mauvaise hérédité".

Une nouvelle famille emménage. Cette fois, c'est le fils qui meurt d'une leucémie foudroyante. Le père décide de mener son enquête.

Résultat de l'enquête (tenez-vous bien) :

En 1970, une capsule de cesium extrêmement radioactive faisant partie d'un compteur de rayonnement est égarée dans la carrière de Karansky. Les recherches infructueuses sont abandonnés après une semaine. Les pierres extraites de la carrière sont utilisées pour la construction du bâtiment 7 rue Mariyi Pryimachenk. La capsule radioactive se retrouve dans le mur séparant l'apparement 85 et 52, juste à côté du lit des enfants.

Quatre morts, dix-sept irradiés.

Pourquoi je parle de ça ? Parce qu'une capsule radioactive vient d'être perdue sur une route quelque part en Australie. Si vous passez par là...

Sites web, Wordpress, Drupal : Comment Faire aussi Mal que Moi

Un mot rapide sur comment je fais mes sites internet parce que ma méthode est :

  • Extrêmement lente,
  • Très fastidieuse,
  • Pas du tout sécurisée,
  • Impossible à partager / mettre à l'échelle,
  • Une énorme perte de temps dans ma vie.

Si vous voulez faire la même chose, voici comment.

À la préhistoire, je faisais des sites statiques en HTML / CSS. Et c'était drôle. J'avais appris le html au cours d'un stage dans une boîte internet et je prenais beaucoup de plaisir à faire des sites psychédéliques où tout bougeait grâce à des gifs (maintenant je prononce "jguif" pour mettre tout le monde d'accord) soigneusement placés.

J'aurais dû m'arrêter là.

Puis je me suis mis à Wordpress. Et soyons clair : c'est très bien, Wordpress. Un environnement très mature, une base de code solide, une communauté très active autour d'un schéma open source avec des possibilités payantes pour ceux qui veulent. Quelque soit votre business, dans 90% des cas, Wordpress est une bonne solution.

J'aurais dû m'arrêter là.

Mais quand est venu le moment de faire un site web pour ma société ChezFilms, je voulais davantage de contrôle. Sur l'esthétique, les catégories, la navigation. J'ai commencé par un site statique en html : simple, sobre, rapide. Les infos importantes sur la société, des films de démonstration, une adresse email et puis c'est marre.

Et c'est là que j'ai déconné. J'ai mis le doigt dans l'engrenage.

Je me suis dit : "si je créais quand même une toute petite base de données pour rentrer mes films" ? Après tout, avec plus de 60 films à mon actif, ça avait du sens de pouvoir naviguer les projets par client, par métier, par genre, etc. J'ai donc relié mon site à cette base en php.

Mais pour remplir cette base et la mettre à jour, il fallait bien une console d'administration. Donc j'ai programmé ça, toujours en php : une façon rapide et adaptée de rentrer les films, les équipes, les projets. La version 1 ne concernait que les films. Pour la version 2, j'ai étendu aux autres types de posts : photos, articles, vidéos, etc.

Et avant que je m'en rende compte, j'avais programmé un nouveau Wordpress.

En beaucoup, beaucoup, beaucoup moins bien, évidemment. Mais – je dois l'admettre – très adapté à mes besoins. De sorte que si vous allez sur ChezFilms, c'est encore mon code qui fait tourner le site. (La seule librairie externe que j'utilise est twig.) La console permet aussi de gérer factures et devis.

Puis... J'en ai eu marre. Depuis le début de l'année, comme vous le savez, je mène une approche davantage centrée sur le contenu que le contenant.

J'ai donc tout repris à zéro en utilisant Drupal.

C'est un framework qui permet de construire un site de A à Z mais plus en profondeur que Wordpress. L'architecture est extrêmement modulable de sorte qu'on peut faire ce qu'on veut avec un minimum de code. Et il existe des templates tout faits. C'est avec ça que j'ai créé cette version de la Boulengerie et que je vais créer la prochaine version de ChezFilms.

Et après, c'est promis : on s'arrêtera là.

En Parlant de Technologie...

Comme beaucoup de créateurs que je suis sur Youtube et ailleurs, exurb1a est anglophone. Mais j'ai trouvé cette vidéo particulièrement bien traduite (cliquez sur la petite roue paramètres > sous-titres > français) :

Et si l'anglais n'est pas un problème pour vous, je vous conseille cette vidéo sur Mars absolument hilarante (sans sous-titres) et ce conte philosophique très poétique (pas trop mal traduit : sous-titres > sous-titres automatiques > français).

C'est un nouveau genre qui me plaît : un mélange d'histoires et d'essais qui se distinguent avant tout par la qualité de l'écriture, les images n'étant qu'un soutien au discours. Je trouve ça libérateur et j'ai envie d'essayer bientôt.

Trois Musiciens Électro à Suivre sur Youtube

Il y a quelques années, je me suis mis à la musique électronique pour sonoriser mes films. Je suis l'heureux propriétaire d'un synthétiseur Prophet Rev 2, d'un Digitakt, et d'une pédale Eventide Space. Je n'ai pas le temps d'en faire autant que je souhaiterais mais quand je peux, c'est toujours un plaisir.

En attendant de partager quelques musiques, voici 3 musiciens que je suis et qui m'ont aidé à progresser. (Tout est uniquement en anglais malheureusement.)

D'abord, Cuckoo.

Il vit à Oslo, joue du piano et est reconnu pour sa maîtrise technique. Si vous achetez un nouveau synthé ou une nouvelle pédale d'effet, il est probable que cuckoo ait fait un tutoriel d'une heure et demi sur le sujet où il explique tout de A à Z.

C'est aussi un excellent musicien passionné d'improvisation. Sa particularité, en plus d'une douce excentricité : il montre son visage grâce à un miroir qu'il pose à côté des instruments. Comme dans cette vidéo où il jam avec un pocket operator :

Ensuite, Ricky Tinez.

Ce qui m'a frappé chez ricky au début, c'est qu'il est... cool. Dans le bon sens du terme : détendu, calme, "chill". Il habite Los Angeles et voyage pour ses sets de DJ (House). Dans ces vidéos, il fabrique des morceaux de A à Z en direct avec des appareils parfois inattendus.

Ce que j'aime particulièrement, c'est sa façon de partager son processus de création sans filtre : les hésitations, les retours en arrière mais aussi des choix forts qu'il assume avec audace :

Enfin, il y a Andrew Huang.

C'est l'un des plus connus, même si son désir de faire grandir sa marque se ressent parfois dans le choix des sujets et des formats – on sent que le nombre de vues compte. Ça reste un musicien multi-instrumentiste passionné qui sait expliquer à la fois les concepts musicaux et la technologie pour progresser.

Il invite souvent d'autres producteurs de musique pour des concours. Toujours intéressant de voir comment des créateurs différents se confrontent à un même sujet :

PS : J'allais oublier Yuri Wong qui fait des musiques en direct sur OP1 à partir de répliques de film ! À ne pas manquer :

Pourquoi J’adore ce Mème

Chat et sieste

Pour 3 raisons :

  1. J’adore la gueule du chat,
  2. Le texte me faire rire,
  3. Le lien entre la photo et le texte est parfait.

Je crois que c’est la définition existentielle d’un mème.

Huberman / Willink : La Motivation Ne Sert à Rien

Huberman est un neuroscientifique américain dont le podcast est devenu extrêmement célèbre aux États-Unis. Il donne des conseils de bien être et de productivité basés sur le fonctionnement du cerveau.

Je l’écoute de temps en temps, sur la route.

Aujourd’hui, il recevait Jocko Willink (jamais entendu parler) : un ancien officier des Navy Seals devenu auteur et consultant. Ils ont parlé motivation, discipline, comment atteindre son potentiel, dépasser ses limites, etc. 

C’était très intéressant. Quelques idées fortes que j’en ai tiré :

Ne pas se reposer sur la motivation. Jocko Willink, qui se lève tous les jours à quatre heures du matin pour faire de l’exercice (parfois cinq à six heures si on compte le jiu jitsu brésilien) explique que la motivation est une mauvaise base pour agir. Il dit à peu près (je résume et je paraphrase) :

La motivation, ça va, ça vient. Le bonheur, ça va, ça vient. Si on attend ça pour agir, on risque de ne rien faire.

Il continue : « Le matin, je ne réfléchis pas. Je ne pèse pas le pour et le contre. Je fais ce qui est prévu. La discipline est plus importante que l’envie. »

Évidemment, me direz-vous, c'est un militaire.

Mais ça fait aussi écho à ce que dit Rob Burbea (pas du tout un militaire) sur l’impermanence dans Seing That Frees que je lis en ce moment. Si vous observez vos sensations à chaque instant, dit-il, vous réalisez qu’elles se transforment sans arrêt indépendamment des circonstances. On passe de la joie à la tristesse, de la confiance à l’angoisse, sans que personne – ni soi, ni les autres, ni la situation – n'en soit nécessairement responsable. C’est la nature des choses. (Même s'il est toujours plus facile d'accuser le monde extérieur.)

Jocko Willink prend l’exemple de la marche chargée (sac à dos plein) dans le désert. Les 20 premières minutes – quelque soit l’entraînement, l’habitude, la forme physique – sont toujours difficiles. On passe un mauvais moment. Mais après un certain seuil, ça devient mécanique et on peut continuer des heures. D’où l’importance de ne pas se reposer uniquement sur la perception immédiate.

L’énergie est la source de l’action. Mais pas l’énergie calorique, précise Huberman. Il parle de l'énergie mentale liée à l’équilibre des différentes hormones et neurotransmetteurs dans le système. Or cet équilibre dépend avant tout de l'activité – sommeil, exercice, rythme, etc – que de ce qu'on ingère (calories). Ce qui implique le paradoxe suivant :

Faire de l’exercice, même intense, donne de l’énergie.

Cette idée qu’on dépense durant l’exercice l’énergie qu’on accumule quand on mange est trompeuse. Elle est vraie au niveau calorique, mais la fatigue, l’inattention et la difficulté à se concentrer sont rarement dues à un manque d’énergie calorique. (« Faites au moins un bon repas toutes les 24 heures et ça ira » dit Huberman). Elles sont dues à un manque d’énergie mentale qui, elle, peut au contraire bénéficier d’être à jeun, de faire de l’exercice intense, d’avoir des horaires de sommeil et de repos réguliers, etc.

J’étais tellement convaincu par leur argumentaire qu’en rentrant chez moi, j’ai ressorti mon vélo, gonflé les pneus, et je suis parti en balade. Puis je l’ai remis à la cave parce que faut pas exagérer.