Description

Ma vie, mon œuvre, mon nombril.

Concept Art "Ma Vie Sur Mars"

Concept art pour un court métrage d'animation que j'ai fini d'écrire il y a longtemps mais que je n'ai jamais fait avancer. La prochaine étape aurait été d'envoyer le scénario à des sociétés de production.

Ma vie sur Mars
"My Life on Mars"

Première phrase du film (voix off) :

Quand la technologie fut suffisamment avancée pour atteindre Mars, tous les gouvernements de la planète se demandèrent :
– Qui allons-nous envoyer ?
– Je sais, a dit quelqu'un ! Et si on envoyait un enfant ?
Et tout le monde a trouvé que c'était une idée formidable. Mais si vous voulez mon avis : c'était une idée à la noix.

Sites web, Wordpress, Drupal : Comment Faire aussi Mal que Moi

Un mot rapide sur comment je fais mes sites internet parce que ma méthode est :

  • Extrêmement lente,
  • Très fastidieuse,
  • Pas du tout sécurisée,
  • Impossible à partager / mettre à l'échelle,
  • Une énorme perte de temps dans ma vie.

Si vous voulez faire la même chose, voici comment.

À la préhistoire, je faisais des sites statiques en HTML / CSS. Et c'était drôle. J'avais appris le html au cours d'un stage dans une boîte internet et je prenais beaucoup de plaisir à faire des sites psychédéliques où tout bougeait grâce à des gifs (maintenant je prononce "jguif" pour mettre tout le monde d'accord) soigneusement placés.

J'aurais dû m'arrêter là.

Puis je me suis mis à Wordpress. Et soyons clair : c'est très bien, Wordpress. Un environnement très mature, une base de code solide, une communauté très active autour d'un schéma open source avec des possibilités payantes pour ceux qui veulent. Quelque soit votre business, dans 90% des cas, Wordpress est une bonne solution.

J'aurais dû m'arrêter là.

Mais quand est venu le moment de faire un site web pour ma société ChezFilms, je voulais davantage de contrôle. Sur l'esthétique, les catégories, la navigation. J'ai commencé par un site statique en html : simple, sobre, rapide. Les infos importantes sur la société, des films de démonstration, une adresse email et puis c'est marre.

Et c'est là que j'ai déconné. J'ai mis le doigt dans l'engrenage.

Je me suis dit : "si je créais quand même une toute petite base de données pour rentrer mes films" ? Après tout, avec plus de 60 films à mon actif, ça avait du sens de pouvoir naviguer les projets par client, par métier, par genre, etc. J'ai donc relié mon site à cette base en php.

Mais pour remplir cette base et la mettre à jour, il fallait bien une console d'administration. Donc j'ai programmé ça, toujours en php : une façon rapide et adaptée de rentrer les films, les équipes, les projets. La version 1 ne concernait que les films. Pour la version 2, j'ai étendu aux autres types de posts : photos, articles, vidéos, etc.

Et avant que je m'en rende compte, j'avais programmé un nouveau Wordpress.

En beaucoup, beaucoup, beaucoup moins bien, évidemment. Mais – je dois l'admettre – très adapté à mes besoins. De sorte que si vous allez sur ChezFilms, c'est encore mon code qui fait tourner le site. (La seule librairie externe que j'utilise est twig.) La console permet aussi de gérer factures et devis.

Puis... J'en ai eu marre. Depuis le début de l'année, comme vous le savez, je mène une approche davantage centrée sur le contenu que le contenant.

J'ai donc tout repris à zéro en utilisant Drupal.

C'est un framework qui permet de construire un site de A à Z mais plus en profondeur que Wordpress. L'architecture est extrêmement modulable de sorte qu'on peut faire ce qu'on veut avec un minimum de code. Et il existe des templates tout faits. C'est avec ça que j'ai créé cette version de la Boulengerie et que je vais créer la prochaine version de ChezFilms.

Et après, c'est promis : on s'arrêtera là.

Statistiques de la Matinée

Distance marchée ce matin : 8.9km

Nombre d'enfants déposés à la crèche : 1

Envie de travailler : 0

Écrits dans le journal : 1231 mots (7287 caractères)

Argent dépensé en cafés boissons : 11,40€

Nombre de rendez-vous très importants cet après-midi : 2

Nombre de rendez-vous reportés sans date : 1

Nombre de rendez-vous repoussés d'une heure : 1

Nombre de fois où je me suis dit que dans la vie il faut vraiment rien prévoir enfin on peut prévoir mais le plus important est d'être capable de danser avec le chaos quand rien ne se passe comme prévu : 2

Nombre de femmes croisées en train de sangloter devant le Bataclan : 1

Nombre de fois où avoir lu le nom d'une actrice que je connais vaguement sur l'affiche d'une pièce à succès m'a fait réfléchir sur l'importance de faire grandir son réseau pour réussir à tel point que j'ai lu l'article wikipedia sur la théorie des graphes pour réfléchir plus profondément aux connexions qui nous lient et imaginer comment on pourrait automatiser le process de trouver des gens qui nous correspondent : 1

Nombre de fois où j'ai eu l'impression de perdre mon temps et de ne pas faire ce que je devrais être en train de faire : 4

Nombre de fois où je me suis dit "tant pis, je fais ce que je fais, arrête de juger" : 3

Nombre de fois où ça a aidé : 2

Nombre de coups de fil reçus pendant la rédaction de ce poste : 1

Nombre de rendez-vous reportés sans date qui ont maintenant une date : 1

Succès de cette matinée sur une échelle de 1 à 10 : 10, les doigts dans le nez.

Mon Nouveau Graphiste est une I.A. (Comme tout le monde)

Ceux qui ont l'oeil auront remarqué qu'une grande partie de mes posts ici sont illustrés par des images générées par une intelligence artificielle, en l'occurence Midjourney.

Pour chaque entrée, je compose une courte phrase en anglais pour décrire ce que je souhaite, souvent assortie des termes "vector illustration" pour un style plutôt dessin ou au contraire "photo-réaliste" pour un résultat photographique. Et le programme me fait quatre propositions à couper le souffle que je peux transformer ou agrandir. Le tout pour 8 euros par mois.

Voici par exemple les quatre résultats proposés pour "Boulenger tournant des films avec une caméra et une baguette" :

Midjourney french baker making films
4 propositions Midjourney pour la Boulengerie

Ce qui ne veut pas dire que les graphistes sont devenus inutiles – pas du tout ! Ils peuvent encore apporter le café ou faire la courte échelle pour attraper les objets un peu hauts.

Je plaisante (smiley sourire gêné).

Si les images générées par I.A. sont toujours de qualité surprenante, il est encore très difficile d'avoir un véritable contrôle sur le résultat. La machine fait un peu ce qu'elle veut. Sans parler des membres surnuméraires et autres aberrations graphiques qu'on ne manque pas de remarquer au deuxième coup d'oeil. Les illustrateurs malins vont donc faire de ces outils leurs alliés en composant les bonnes requêtes en amont et en effectuant les bonnes corrections en aval afin de créer des oeuvres plus riches, plus vite. Enfin, on espère.

Mais oui : ces métiers vont changer. Et ils ne sont pas les seuls. Parlez-en à GPT3.

Éveil du Dimanche Soir

Rien posté du weekend et beaucoup de travail alors j'ai cherché parmi mes impros vidéos de l'année dernière une que je pourrais reposter vite fait bien fait. J'ai été heureusement surpris de voir que l'une des plus vues était aussi l'une des plus spontanées.

Encore un truc de beatnik :

Un jour, il faudra que je fasse un vrai bilan de cette année d'impro. Et que je change ma gueule sur la couverture de cette vidéo.

10 Résolutions moins débiles pour 2023

Moins des résolutions que des grands principes que j’explore depuis quelques années :

  1. Gagner en clarté 
    Sans clarté, chaque décision, petite comme grande, est tributaire de nos peurs irrationnelles, de nos angoisses inconscientes et finit par nous mener dans la mauvaise direction. La clarté est la première chose qu'on devrait rechercher. Avant le travail. Avant l'amour. Avant de se brosser les dents le matin. Mais voilà : pour se rendre compte de son importance, il faut déjà en avoir un peu. C'est le paradoxe. À moins de... 
     
  2. Vouloir progresser
    Ça paraît simple, presque enfantin, mais ça marche. Appelez-ça comme vous voulez : la foi, la grâce, la résilience. Si on cherche réellement à grandir, à gagner en sagesse, à devenir une meilleure personne, on trouve un chemin. Même si ce chemin n'est pas visible pour l'instant ou – plus difficile – si ce n'est pas celui qu'on avait prévu au départ. Mais il faut le vouloir vraiment. Genre : vraiment vraiment. Alors aucun paradoxe, aucune excuse, aucun obstacle ne tient. C'est la véritable foi.
     
  3. "Où ?" avant "Comment ?" 
    "Comment ?" est la question qui obsède tout le monde. "Comment faire ceci ? Comment arriver là ?" Au point qu'au final, on ne va pas là où on veut, mais là où on sait aller. On se laisse guider par les "comment ?" appris à l'école, au travail, à la télé au lieu de poser la seule question qui compte: "Où ?". "Où veut-on aller ? Et pourquoi ?". La mauvaise direction, même quand on y va très vite ou très efficacement, reste la mauvaise direction.
     
  4. La direction avant la position 
    Là où on se trouve n'est pas important. Au fond du trou, en haut de la montagne, au milieu de la pente : c'est provisoire. Ce qui compte, c'est la direction (le taux d'accroissement, diraient les ingénieurs) : est-on en train de monter ou de descendre ? En train de grandir ou de chuter ? En transformant sa pente intérieure de quelques degrés, on change à la fois la personne et la destination. Ce n'est pas forcément visible immédiatement mais, à terme, c’est ce qui fait la différence.
     
  5. La solution est toujours à l'intérieur 
    Les problèmes qu'on a sont une fonction de qui on est. Si un génie faisait disparaître tous nos problèmes cette nuit en claquant des doigts, on serait content une journée puis, en moins d'une semaine, on se refabriquerait les mêmes – ou des similaires. Donc inutile blâmer les circonstances extérieures : elles n'y sont pour rien. Chercher les causes intérieures qui sont la source. La fameuse pente interne qui nous pousse vers le haut ou vers le bas. 
     
  6. Les problèmes avant les solutions 
    En entreprise, nous dit-on, il ne faut jamais signaler à son patron un problème sans présenter en même temps une solution. Dans la vie, c'est une bêtise. Repérer les problèmes est la première étape vers une résolution. On appelle ça la clarté. Une fois l'obstacle repéré, des mécanismes se mettront en place pour le franchir. C'est le déni qui donne longue vie aux difficultés. 
     
  7. Apprendre à se connaître 
    Puisqu'on n'en reçoit pas à la naissance, il est urgent d'investir dans la rédaction de son propre mode d'emploi. S'observer. Pratiquer l'introspection. Comment naît la colère ? La jalousie ? La peur ? Quelles raisons profondes motivent nos actions ? Quelle peurs irrationnelles contrôlent nos pulsions ? Identifier les mécaniques intérieures permet de s'en libérer et donc, à terme, d'être davantage délibéré en chaque chose.
     
  8. Se méfier des pensées 
    Rien de ce qui est vraiment important n'est intellectuel. Réfléchir peut être ludique, social, productif mais les piliers d'une vie ne peuvent pas reposer sur un raisonnement logique. Notre cerveau invente les problèmes quand il n'en trouve pas. Par nature, la pensée n'est jamais en paix. Il faut laisser tourner cette machine sans trop s'en soucier et chercher l'équilibre ailleurs. En cela, la pensée est un peu comme la télévision : elle ne devient nocive que lorsqu'on croit qu’elle dit la vérité.
     
  9. Se méfier des chiffres 
    Les chiffres, pareil : ils ne sont jamais là où ils devraient être. Le cholestérol est trop haut, le salaire trop bas, la température trop faible, le taux d'intérêt trop fort. Par essence, les chiffres servent à quantifier ce qui manque ou ce qui est en trop et sont donc une source permanente d’insatisfaction et de déséquilibre. Mieux vaut se concentrer sur ce qui ne se mesure pas : la joie de voir quelqu'un, le plaisir d'une activité qu'on aime, la beauté du ciel.  
     
  10. Vivre dans le présent 
    C'est une expression galvaudée mais c'est aussi la clé du coffre. Seul le présent existe. Le passé, c'est la mémoire – souvent sélective et déformée. Le futur, c'est l'imagination – souvent filtrée par les angoisses du moment. Donc ne pas vivre dans le présent, c'est vivre dans sa tête. Être prisonnier de ses pensées, de ses opinions, de ses souvenirs. Pourquoi pas, après tout. Mais de temps en temps, il est toujours souhaitable faire un tour "ici et maintenant". Pour garder contact avec le monde, avec les autres et avec soi.

Bonne année 2023.

Tous mes Réseaux en Un

Ce site va devenir mon facebook, mon instagram, mon twitter et mon youtube réunis.

Je ne veux plus laisser un algorithme centré sur le profit choisir ce que je vois et ne vois pas, et décider de ce que mes amis vont voir de ce que je fais. Et si ça ne suffisait pas, les récents soubresauts de Mark Zukerberg, Elon Musk et compagnie m’ont convaincu que je ne voulais pas les laisser en charge, même indirectement, de ce que je diffuse.

Ici, ce sera mon coin d’internet que je contrôle de A à Z.

Je vais créer un fil permettant de diffuser mes textes, photos, vidéos, pets de cerveau, liens utiles (…) et l’améliorer peu à peu pour qu’il soit agréable à lire, facile à partager et que vous et moi puissions intéragir facilement.

Alors oui, me direz-vous : je ne vais pas bénéficier de l’effet réseau qu’apportent les plateformes dédiées.

Tant pis. Je trouverai un autre moyen. Sans doute une mailing liste. Peut-être que j’explorerai à nouveau les systèmes d’agrégateurs de contenus qui permettent aux lecteurs de rassembler plusieurs blogs qu’ils suivent sur un même « fil » sur lequel ils gardent le contrôle.

D’ailleurs, rien ne m’empêche d’utiliser les réseaux pour faire la promotion du site. Mais le contenu sera ici. Les échanges prendront place ici. Ou sur vos sites à vous.

J’aurai moins de lecteurs, moins rapidement. Ça ma va. On va se concentrer sur la qualité de notre interaction plutôt que sur la quantité.

1 Minute de Cigogne et 1 Minute de Chiens

Une minute de cigogne pendant le Muzzin :

Café le Nid des Cigognes, Médina, Marrakech

Et une minute de chiens Bedli (sauvages) jouant dans les jardins de la Koutoubia. À la fin, ils sont surpris par l'arrivée de leurs potes. Puis ils se cassent tous ensemblent, sorant du champ comme des acteurs professionels :