Il y en a pour les scientifiques comme pour les beatniks. Le thème commun : la réalité n'est pas ce que vous croyez. C'est parti.

À l'origine, bande son d'une installation vidéo de Pipilotti Rist, I'm a victim of this song, reprise de Wicked Game. Malgré (ou grâce à) son étrangeté, je me surprends à l'écouter régulièrement :

Tenir un journal se résume pour moi à une unique activité : décrire l'obstacle.

Qu'est-ce qui me bloque maintenant ? Qu'est-ce qui m'empêche d'être libre, heureux et créatif tout de suite ? Quelle embûche dissimulée entrave le prochain pas ?

Deux aspects essentiels :

Nouvelle soirée culture surprise (SCS) :

J'ai découvert que le café où je vais régulièrement et qui s'appelle "La Cave" a... une cave. Où on lit de la poésie le lundi soir. Beaucoup de monde, ça parle surtout anglais. Poèmes, chansons, standup, "anything goes". Très bonne ambiance.

Mon scénario de long métrage The Stagemaster situé en Angleterre (oui, c'est en anglais !) a fini en quart de finale du Los Angeles Screenplay Awards. Pas mal pour un Frenchie :)

 

Je n'y vais pas souvent mais à chaque fois, j'en sors transformé.

Je ne lis jamais les infos : l'auteur, la démarche artistique, les traumatismes familiaux qui l'ont poussé à faire de la céramique sur des vaches, je m'en fous. Je débranche mon cerveau.

J'aimais bien l'originale et – encore une fois – personne n'a jugé bon de me notifier de cette nouvelle version que vous connaissez tous par cœur et que je découvre seulement cet après-midi :

Je m'apprêtais à écrire un article passionnant sur la composante psychologique de l'effort basé sur ma pratique du rameur à la salle de sport : certains jours, je fais ça en rigolant ; d'autres jours, sur la même machine réglée au même niveau, j'ai l'impression que ça pèse une tonne.

Après les photos argentiques et les listes papier, on continue la régression vers Mad Men qui sera suivie, cette année j'espère, par un projet de film très analogique dont je parlerai bientôt.

Encore allé au théâtre par surprise hier soir où j'ai vu Contre-Temps, de Samuel Sené. Formidable !

Je sus éco-anxieux depuis longtemps. J'en parlerai plus en détail dans de prochains posts mais la vidéo ci-dessous résume bien mes peurs, à savoir que nous continuons à penser de manière linéaire dans un monde exponentiel.

Autrement dit : quand un phénomène devient visible, il est souvent déjà hors de contrôle.

Deux films sur le féminisme et le passage à l'age adulte dont les premières trente minutes m'ont fait me demander : "Ils ne comptent pas faire un film entier avec ça ?".

Pour Barbie, la réponse était "malheureusement, si".

On dira que je découvre l'Amérique. Sûrement.

Mais après avoir compris comment une chanson peut simplement être une "mise en temps" d'un texte grâce à Léonard Cohen, je découvre comment le design n'est parfois qu'une mise en espace des mots.

Ça pourrait ressembler à une résolution de fin d’année mais pas du tout. C’est l'aboutissement d'une rébellion que je fomente depuis un moment.

L'année dernière, sans tambour ni trompette, j'avais (quasiment) abandonné facebook, linkedin, twitter et compagnie. Mon soucis avec les réseaux était multiple :

En ces périodes de fête, une chanson qui célèbre l'amour. (Pas l'amour possessif et dégoulinant des comédies américaines, celui pur et immédiat de la sagesse orientale.)

Mingyur Rinpoche résume en une belle citation ce à quoi je réfléchis depuis quelques temps, à savoir que la raison d’agir est souvent plus importante que l’action elle-même (traduction maison):

J'ai fait aussi un peu de couleur (ektar) mais bof. Je suis dans ma période noir et blanc avec du gros grain. Cliquez sur les photos pour agrandir.

Pour les anglophones, trois articles que j'ai lus à plusieurs année d'écart sur la mort décrite par des professionnels de la santé. J'ai déjà parlé des deux premiers mais, à la lecture du troisième, je me suis dit que ça valait le coup de faire un petit florilège.

On vient d'inventer une intelligence artificielle vraiment super futée. Mais est-elle alignée avec les valeurs humaines ?

Je suis l'heureux possesseur d'un Leica M6 depuis une quinzaine d'années (vous vous souvenez ?) que j'avais un peu remisé ces derniers temps. Il reprend du service.