Pour les anglophones, trois articles que j'ai lus à plusieurs année d'écart sur la mort décrite par des professionnels de la santé. J'ai déjà parlé des deux premiers mais, à la lecture du troisième, je me suis dit que ça valait le coup de faire un petit florilège.
Le premier à ouvrir le bal en 2011 : How Doctors Die, ou comment les médecins en fin de vie ont tendance à éviter l'acharnement thérapeutique qu'ils ont trop souvent constaté chez leurs patients.
Le deuxième, découvert il y a peu dans les formidables essais de Scott Alexander, date de 2013 : Who By Very Slow Decay, ou comment le personnel médical abandonne ses illusions dans les centres de soins palliatifs.
Enfin, le dernier publié tout récemment dans le New York Times – si vous n'en lisez qu'un, je vous conseille celui-là : A Hospice Nurse on Embracing the Grace of Dying. Une infirmière dans un hospice de soins palliatifs décrit son travail et les derniers moments de ses patients dans un livre "The In-Between: Unforgettable Encounters During Life’s Final Moments”. Les histoires et les analogies qu'elle partage dans l'article sont bouleversantes.
L'objectif n'est pas de déprimer. Au contraire : la vérité libère. La conscience aiguë de notre finitude est le premier antidote contre une vie bercée d'illusions.