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Une note par jour 👇

300

C'est ma 50ème vidéo depuis que j'ai recommencé à poster tous les jours et j'ai aujourd'hui atteint 300 abonnés YouTube.

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On est même à 301 !!

Sur Instagram et TikTok, on arrive plus vers 3000 followers mais YouTube est plus difficile.

Sachant que pour naviguer cette complexité, ma stratégie éditoriale repose sur trois fondations essentielles :

  • prout
  • prout
  • prout

Stratégie que je pourrais résumer par cette citation ancestrale qui m'accompagne chaque jour :

"Parfois ça marche, parfois ça marche pas." – Bouddha (peut-être)

Tout ça pour dire que je ne cherche pas à comprendre. Je poste et on verra bien.

Après, je mentirais si je niais que je commence à repérer certains aspects qui influent sur la réussite d'une vidéo. Mais je ne laisse pas ces idées prendre le dessus sur mon objectif :

Raconter ce qui me chante, quand ça me chante, sans me cacher.

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20/9/25 journal technologie humour social

Un peu d'automne

Je vais régulièrement bosser dans les bureaux d'Off Courts.

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Cafétéria des bureaux d'Off Courts, automne.

19/9/25 photo journal

Prendre des notes pour avancer

J'ai pris des notes toute ma vie et ça ne m'a pratiquement servi à rien. Jusqu'à récemment, parce que j'ai changé de système.

D'abord, précisions : j'utilise Obsidian depuis 3 ou 4 ans (après Apple Notes, Airtable, Notion...) et même si j'adore ce logiciel – j'en reparlerai plus tard – ce n'est pas une question d'outil. C'est une question de process.

Avant, j'engrangeais les notes.

Comme un obsessif souffrant du syndrome de Diogène, j'avais peur de perdre une idée, de laisser filer entre mes doigts la pensée providentielle. Alors j'accumulais, j'accumulais. Et une fois dans mon coffre, je n'en faisais rien.

Avec le temps, j'ai trouvé des solutions techniques pour utiliser davantage mes notes – principalement en me les mettant devant les yeux – mais ça ne suffisait pas.

Ce qu'il manquait ? La pression.

Le plus important n'est pas d'écrire une note : c'est le travail qu'on fait ensuite pour l'intégrer dans un corps de connaissance qu'on utilise chaque jour. Appliquer une pression sur un ensemble d'idées pour qu'elles s'agrègent et forment un diamant.

Donc maintenant, je procède ainsi :

  1. J'écris une note dans un fichier fourre-tout (Inbox).
  2. Plus tard, je la déplace dans un fichier pertinent (ex: productivité, présence, création, famille...).
  3. Dans ce fichier, je groupe les notes connectées dans de grandes sections avec sous-titre et résumé.
  4. Je crée (ou j'entretiens) en haut de ce fichier un résumé global en deux ou trois phrases qui donne l'essence du sujet, souvent sous forme d'un conseil clair et concret.
  5. Je rince et je répète.

L'objectif final est donc de produire ce conseil ciblé qui est tout de suite applicable et que je m'organise pour relire régulièrement. Le fait de l'avoir compilé à partir de plusieurs sources le rend personnel et concret.

C'était une des activités de ce matin.

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18/9/25 productivité

La bataille pour exister

J'ai remarqué que les fois où je m'énervais le plus, c'est quand quelqu'un faisait comme si je n'existais pas.

Comme si là où je me tenais, il n'y avait personne.

L'automobiliste qui manque de me renverser. Le voisin de transport qui écoute sa musique comme s'il était seul. Le collaborateur qui ne tient aucun compte de ce que je dis.

Je l'ai remarqué chez les autres aussi. Les émotions les plus vives s'élèvent quand on se sent ignoré.

À tel point que beaucoup de ce que l'on fait semble être destiné à prouver qu'on existe.

Travail, conversation, création, réseaux... Tout semble être orchestré inconsciemment pour donner la preuve au reste du monde qu'on est bien là.

Comme si notre peur essentielle était d'être un fantôme. La crainte existentielle de n'être qu'un spectre qui a besoin de s'agiter pour être vu.

Et quand quelqu'un nous ignore, c'est comme s'il mettait à jour cette vacuité. Comme si, d'un geste ou d'une remarque, il réduisait à néant tous les efforts qu'on faisait chaque jour simplement pour être.

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17/9/25 présence société social

Migrul - Court métrage comédie

Dracula mais en pire. Court métrage de comédie écrit et tourné en 72h durant le Festival Off Courts 2025.

Migrul - 5'25 · Comédie · 2025

Avec Marianne Fisch (Mina), Léo Grange (Jonathan), Nicolas Boulenger (Pr Vénèresling), Ahmed (l'épicier). Image Jean Ratsimbazafy, Son Vincent Robidou, Musique Edouard Pons, Assistant mise en scène Mathis Recondu, Assistant image Huseyin Asscam, Maquillage Omaya Salman et Anna Martin, Costumes Soazig Henri-Le Cann, Épées et chorégraphie combat Alexandre Thomas. Merci à Librairie La Distillerie, Chez Ahmed, L'équipe Kino / Off Courts et Sony France. Un film de Nicolas Boulenger.

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16/9/25 films migrul humour

Les petites victoires

Il y a un an, j'ai acheté un disque dur SSD pour monter mes films partout. Mais il n'avait pas de boîte solide. Alors j'ai acheté ce porte-cartes (qui coûtait une blinde) dans une papeterie. 

Je ne pouvais pas vérifier la taille car il était rempli de fiches plastiques que j'ai arrachées.

Quand j'ai découvert que non seulement c'était la taille parfaite, mais que le câble rentrait pile à l'intérieur pour stabiliser l'ensemble... petite victoire.

Il m'accompagne partout maintenant.

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Le porte-disque idéal.

(Non, ce n'est pas de la saleté à l'intérieur, c'est les restes de colle qui ont séché.)

15/9/25 journal photo

Zen & création

Je pense que si le festival s'est si bien passé, autant pour les rencontres que pour mon film, c'est parce que j'étais pleinement disponible.

J'ai décidé que je continuerais à méditer tous les matins, quel que soit l'emploi du temps. Je m'y suis tenu.

J'ai même médité à midi la veille du tournage, au moment où j'étais coincé sur la préparation. Résultat : les solutions sont tombées du ciel.

Je suis venu sans idée, sans scénario, sans équipe.

Lorsque quelque chose résistait, je lâchais prise.

Lorsque j'étais froissé par un refus ou un événement, je remarquais cette émotion et faisais mon possible pour ne pas agir de façon réactive.

J'étais à l'écoute de tout le monde, tout le temps. Sans me forcer. J'étais content d'être là.

Chaque aspect de mon film – idées, lieux, équipe – est venu naturellement, par le biais de rencontres fortuites.

Ni le tournage, ni le montage n'ont été faciles. Pourtant je n'imagine pas comment ça aurait pu mieux se passer.

Les difficultés et le stress rencontrés faisaient partie du chemin idéal.

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13/9/25 création présence tournage migrul

Projection "Migrul" et fin de festival

Mon film "Migrul" écrit, tourné et monté en 72h a été montré hier soir pour la clôture du Festival Off Courts.

C'est un film dont je suis très content – autant du processus que du résultat – et il a été extrêmement bien reçu lors de la projection. On m'en a beaucoup reparlé.

Très heureux également de cette semaine où j'ai rencontré et reconnecté avec plus de gens que lors des éditions précédentes.

Je poste le film bientôt. En attendant, quelques photos du tournage prises par Huseyin que je remercie :

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Tournage à la maison le matin.
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Tournage à la Librairie "La Distillerie" l'après-midi.
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Tournage à l'épicerie le soir.

Tout ça en UNE journée et ce n'est qu'une partie des décors... Résultats dans les prochaines notes !

12/9/25 journal tournage migrul photo

Film terminé ! Très content.

Je n'ai pas posté hier parce qu'on était en plein tournage – je n'ai jamais été aussi occupé de ma vie !

Aujourd'hui (enfin ce soir), je me repose. Le film sera posté ici très bientôt parce que pour une fois, je l'ai fini COMPLÈTEMENT. Aucune retouche.

Kino 2025

11/9/25 tournage évènement journal migrul vidéo

Off Courts jour 3 - ça se précise

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Léo (comédien) et Jean (chef op) à la buvette du festival.

Mon idée de film pour le Kino se précise. J'ai trouvé l'histoire, l'équipe, quelques lieux.

Je finis le scénario ce soir, il faut que je fasse la liste des plans, que je trouve encore une ou deux personnes pour m'assister.

Le pitch ? C'est un film d'horreur raciste.

Voilà voilà.

8/9/25 tournage évènement migrul photo

Zéro idée de film

Je vais tourner un kino (film en 72h) mardi au Festival Off Courts et je n'ai aucune idée de ce que je vais faire.

Ce n'est pas une mauvaise nouvelle, au contraire.

Quand j'arrive à poil, avec ma bite et mon couteau, c'est que j'ai confiance.

Confiance dans le processus. Confiance qu'en rencontrant les gens, en sentant l'ambiance, en voyant les lieux, quelque chose va venir. Ou pas – et sinon tant pis.

Pour le moment, j'écoute des sons sur Ableton. Je vais peut-être commencer par la musique.

À suivre.

6/9/25 création évènement tournage présence migrul

3 Nicolas en 1

J'ai l'impression qu'il existe 3 Nicolas "publiques" :

Et mon but, c'est de combiner les trois. J'y travaille dur.

Si je fais une vidéo par jour, c'est en partie pour ça. Apprendre à trouver ma voix, m'exprimer librement, ne plus me laisser intimider par les obstacles idiots.

Je veux être capable d'exprimer entièrement, facilement et librement ce qu'il y a au fond de moi. Non pas que je sois plus intéressant que les autres – pas du tout.

C'est ce que j'ai compris : on cache tous quelque chose d'éclatant. Quelque chose qui pourrait attirer, fasciner. Mais très peu savent l'exprimer par manque de pratique et par peur de s'exposer.

Alors j'ai décidé de travailler là-dessus.

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5/9/25 journal présence création social

La mort, la mort, la mort !

Si on était moins inquiet, ce serait le grand libérateur.

Je ne parle pas de suicide. Je parle de perception de la vie.

Une grande partie de l'angoisse qu'on accumule vient de notre propension à tout prendre au sérieux. Comme si chaque action était importante et grave.

Sauf que tout se termine sur un grand pied d'égalité.

Le milliardaire comme le SDF, le beau et le laid, le jouisseur et l'inquiet, tous finissent de la même façon et il suffit d'attendre quelques décennies pour que plus personne ne se souvienne d'eux. Au mieux (ou au pire), il n'en reste que quelques histoires qui n'ont plus grande chose à voir avec ce qu'ils étaient vraiment.

Tout est moins important que prévu.

Rien n'est aussi grave qu'on ne pense.

Le but n'a jamais été de durer.

Soyons libres.

4/9/25 anxiété présence société

Les chiens sur la plage

Quand je me balade sur la plage en tenant quelque chose dans la main, il y a toujours un chien-fou (mais joyeux) qui court vers moi et qui me demande avec les yeux :

Hey, qu'est-ce que tu tiens ?
C'est une balle ?
C'est un biscuit ?
C'est un caillou ?
C'est pour moi ?
Ok bisou faut que j'y aille !

Et il s'en va. 🤷‍♂️

3/9/25 journal humour

Nouveau site pro

Je viens de finir la refonte du site de ChezFilms.

Grosso modo, je me concentre sur ce qui a marché par le passé : aider les experts à mieux communiquer en travaillant sur la stratégie, l'expression et en produisant (ou en les aidant à produire) leurs contenus.

Nouveauté : nos offres pour les particuliers.

Si vous connaissez quelqu'un que ça intéresse :)

2/9/25 journal communication marketing chezfilms

Marre du blabla

Post LinkedIn (et nouveau manifeste pour l'avenir) :

Ma politique LinkedIn 2025 (et ailleurs) : je vais laisser tomber le langage corporate.

Je n'ai pas un souvenir dans ma vie où ça m'ait servi. Pas un souvenir de quelqu'un qui l'aurait utilisé et que j'aurais eu envie de suivre dans une quelconque aventure.

C'est le langage qu'utilisent ceux qui se sentent obligés de communiquer mais qui ne veulent surtout rien casser.

C'est le langage qu'on encourage en entreprise quand on construit la rentabilité sur des équipes auxquelles on refuse les outils pour créer un véritable lien.

C'est l'eau tiède du siècle dernier.

Fini !

Je n'ai pas l'intention d'être grossier ni blessant mais je ne supporte plus le gna gna gna.

Et je vais arrêter avec les emojis systématiques, aussi. De temps en temps, pourquoi pas, pour capturer un sourire sur mon visage, mais lorsque ça devient un style "pour capter l'attention", honnêtement, je n'en peux plus. Je ne lis même plus.

Et si vous utilisez un LLM pour formater vos posts et ajouter les bonnes icônes et "le ton positif souhaitable sur un réseau professionnel", je pense que vous nous faites collectivement du mal et je vais cesser de vous suivre.

Mon erreur aura été d'essayer de réseauter avec des gens qui ne m'intéressent pas. Me dire "je vais les garder au cas où". Non non non non non. "Hell yeah, ou rien". Ou, comme disait Jung : "Pour que le meilleur arrive, le bien doit être mis de côté."

C'est également un bon moment pour cesser de me suivre. Le pire est à venir 🙂.

Bonne rentrée.

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1/9/25 communication social

Voir le système

Les journaux racoleurs n'existeraient pas si personne ne les achetait.

Les présentateurs TV fanatiques ne resteraient pas à l'antenne s'ils ne représentaient personne.

Les politiciens corrompus n'accèderaient pas au pouvoir si leur discours ne résonnait pas avec une grande partie de la population.

S'énerver contre la figure de proue, c'est oublier tout le navire qui flotte derrière – qui ne s'est pas construit du jour au lendemain.

Oui : ça fait du bien de s'énerver, parfois. Et c'est pratique de pouvoir concentrer sa colère sur la partie visible et manifeste du problème. Mais en oubliant le système sous-jacent, on n'a qu'une compréhension très partielle de la situation.

Et on fait indirectement partie du problème.

29/8/25 société

Pour taper plus vite

Je tape maintenant relativement vite, autour de 70-80 mots par minute, avec une bonne précision.

Pour quelqu'un qui passe son temps à écrire, c'est quand même pratique : je peux presque "vider mes pensées" sur l'écran, sans regarder mes doigts ni prendre de retard.

Le meilleur site que j'ai trouvé pour pratiquer : keybr.com. Il introduit les lettres une par une et il permet de s'entraîner avec la ponctuation, les majuscules, etc.

Mes conseils :

  • Mettre en français avec majuscules et ponctuation.
  • N'essayez pas d'aller vite. Le but, c'est la précision. Restez au-dessus de 95% de précision (Accuracy) avec les bons doigts.
  • Ne regardez pas vos doigts. Quand vous avez un doute, ralentissez.
  • Dix à quinze minutes par jour.
  • Pour varier les plaisirs, vous avez aussi les sites 10fastfingers et Monkeytype.

C'est une activité assez zen qui vide le cerveau lorsqu'on a besoin de prendre du recul (sur un texte, sur un travail). Je recommande.

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En lien :

29/8/25 journal technologie

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