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L'École idéale ?

Je suis invité le 8 novembre à la projection de mon film des Ponts chez SETEC, une grande société de conseil en ingénierie. En préparation du débat qui suivra la projection, on m'a demandé une copie de cette gravure qui se trouve dans le film et qui représente une vision "idéalisée" de l'École des Ponts :

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Vue imaginaire de l'École des Ponts et Chaussées - Despres, 1750.

Dans le film, Antoine Picon, ingénieur et historien de l'architecture, en fait un commentaire vibrant qui est mis en parallèle avec la vie de l'école aujourd'hui.

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22/9/25 culture journal films chezfilms

The People vs OJ

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Sarah Paulson (Marcia Clark) et Sterling K. Brown (Christopher Darden) sont mal barrés.

Dimanche maison. Encore un peu malade. J'en ai profité pour regarder à nouveau "The People v. O.J. Simpson". Quelle mini-série formidable. L'écriture, la réalisation. Et Sarah Paulson est incroyable. Bravi Tutti!

21/9/25 culture

300

C'est ma 50ème vidéo depuis que j'ai recommencé à poster tous les jours et j'ai aujourd'hui atteint 300 abonnés YouTube.

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On est même à 301 !!

Sur Instagram et TikTok, on arrive plus vers 3000 followers mais YouTube est plus difficile.

Sachant que pour naviguer cette complexité, ma stratégie éditoriale repose sur trois fondations essentielles :

  • prout
  • prout
  • prout

Stratégie que je pourrais résumer par cette citation ancestrale qui m'accompagne chaque jour :

"Parfois ça marche, parfois ça marche pas." – Bouddha (peut-être)

Tout ça pour dire que je ne cherche pas à comprendre. Je poste et on verra bien.

Après, je mentirais si je niais que je commence à repérer certains aspects qui influent sur la réussite d'une vidéo. Mais je ne laisse pas ces idées prendre le dessus sur mon objectif :

Raconter ce qui me chante, quand ça me chante, sans me cacher.

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20/9/25 journal technologie humour social

Un peu d'automne

Je vais régulièrement bosser dans les bureaux d'Off Courts.

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Cafétéria des bureaux d'Off Courts, automne.

19/9/25 photo journal

Prendre des notes pour avancer

J'ai pris des notes toute ma vie et ça ne m'a pratiquement servi à rien. Jusqu'à récemment, parce que j'ai changé de système.

D'abord, précisions : j'utilise Obsidian depuis 3 ou 4 ans (après Apple Notes, Airtable, Notion...) et même si j'adore ce logiciel – j'en reparlerai plus tard – ce n'est pas une question d'outil. C'est une question de process.

Avant, j'engrangeais les notes.

Comme un obsessif souffrant du syndrome de Diogène, j'avais peur de perdre une idée, de laisser filer entre mes doigts la pensée providentielle. Alors j'accumulais, j'accumulais. Et une fois dans mon coffre, je n'en faisais rien.

Avec le temps, j'ai trouvé des solutions techniques pour utiliser davantage mes notes – principalement en me les mettant devant les yeux – mais ça ne suffisait pas.

Ce qu'il manquait ? La pression.

Le plus important n'est pas d'écrire une note : c'est le travail qu'on fait ensuite pour l'intégrer dans un corps de connaissance qu'on utilise chaque jour. Appliquer une pression sur un ensemble d'idées pour qu'elles s'agrègent et forment un diamant.

Donc maintenant, je procède ainsi :

  1. J'écris une note dans un fichier fourre-tout (Inbox).
  2. Plus tard, je la déplace dans un fichier pertinent (ex: productivité, présence, création, famille...).
  3. Dans ce fichier, je groupe les notes connectées dans de grandes sections avec sous-titre et résumé.
  4. Je crée (ou j'entretiens) en haut de ce fichier un résumé global en deux ou trois phrases qui donne l'essence du sujet, souvent sous forme d'un conseil clair et concret.
  5. Je rince et je répète.

L'objectif final est donc de produire ce conseil ciblé qui est tout de suite applicable et que je m'organise pour relire régulièrement. Le fait de l'avoir compilé à partir de plusieurs sources le rend personnel et concret.

C'était une des activités de ce matin.

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18/9/25 productivité

La bataille pour exister

J'ai remarqué que les fois où je m'énervais le plus, c'est quand quelqu'un faisait comme si je n'existais pas.

Comme si là où je me tenais, il n'y avait personne.

L'automobiliste qui manque de me renverser. Le voisin de transport qui écoute sa musique comme s'il était seul. Le collaborateur qui ne tient aucun compte de ce que je dis.

Je l'ai remarqué chez les autres aussi. Les émotions les plus vives s'élèvent quand on se sent ignoré.

À tel point que beaucoup de ce que l'on fait semble être destiné à prouver qu'on existe.

Travail, conversation, création, réseaux... Tout semble être orchestré inconsciemment pour donner la preuve au reste du monde qu'on est bien là.

Comme si notre peur essentielle était d'être un fantôme. La crainte existentielle de n'être qu'un spectre qui a besoin de s'agiter pour être vu.

Et quand quelqu'un nous ignore, c'est comme s'il mettait à jour cette vacuité. Comme si, d'un geste ou d'une remarque, il réduisait à néant tous les efforts qu'on faisait chaque jour simplement pour être.

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17/9/25 présence société social

Migrul - Court métrage comédie

Dracula mais en pire. Court métrage de comédie écrit et tourné en 72h durant le Festival Off Courts 2025.

Migrul - 5'25 · Comédie · 2025

Avec Marianne Fisch (Mina), Léo Grange (Jonathan), Nicolas Boulenger (Pr Vénèresling), Ahmed (l'épicier). Image Jean Ratsimbazafy, Son Vincent Robidou, Musique Edouard Pons, Assistant mise en scène Mathis Recondu, Assistant image Huseyin Asscam, Maquillage Omaya Salman et Anna Martin, Costumes Soazig Henri-Le Cann, Épées et chorégraphie combat Alexandre Thomas. Merci à Librairie La Distillerie, Chez Ahmed, L'équipe Kino / Off Courts et Sony France. Un film de Nicolas Boulenger.

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16/9/25 films migrul humour

Les petites victoires

Il y a un an, j'ai acheté un disque dur SSD pour monter mes films partout. Mais il n'avait pas de boîte solide. Alors j'ai acheté ce porte-cartes (qui coûtait une blinde) dans une papeterie. 

Je ne pouvais pas vérifier la taille car il était rempli de fiches plastiques que j'ai arrachées.

Quand j'ai découvert que non seulement c'était la taille parfaite, mais que le câble rentrait pile à l'intérieur pour stabiliser l'ensemble... petite victoire.

Il m'accompagne partout maintenant.

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Le porte-disque idéal.

(Non, ce n'est pas de la saleté à l'intérieur, c'est les restes de colle qui ont séché.)

15/9/25 journal photo

Zen & création

Je pense que si le festival s'est si bien passé, autant pour les rencontres que pour mon film, c'est parce que j'étais pleinement disponible.

J'ai décidé que je continuerais à méditer tous les matins, quel que soit l'emploi du temps. Je m'y suis tenu.

J'ai même médité à midi la veille du tournage, au moment où j'étais coincé sur la préparation. Résultat : les solutions sont tombées du ciel.

Je suis venu sans idée, sans scénario, sans équipe.

Lorsque quelque chose résistait, je lâchais prise.

Lorsque j'étais froissé par un refus ou un événement, je remarquais cette émotion et faisais mon possible pour ne pas agir de façon réactive.

J'étais à l'écoute de tout le monde, tout le temps. Sans me forcer. J'étais content d'être là.

Chaque aspect de mon film – idées, lieux, équipe – est venu naturellement, par le biais de rencontres fortuites.

Ni le tournage, ni le montage n'ont été faciles. Pourtant je n'imagine pas comment ça aurait pu mieux se passer.

Les difficultés et le stress rencontrés faisaient partie du chemin idéal.

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13/9/25 création présence tournage migrul

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