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Une note par jour 👇

Sieste

"Et si je faisais 25 minutes de sieste pour me requinquer ?"

Ouvrant les yeux deux heures et demi plus tard : 

"Qui suis-je ? Quelle année sommes-nous ?"

4/10/25 journal

Les horreurs que je retrouve (II)

Dans la série "parfois on ferait mieux de laisser les vieux disques durs tranquilles", je vous présente la vidéo "Coronavirus : les Conseils de Jean-Jacques".

C'est un test d'animation que j'avais fait avec "Adobe Character" à l'époque où je cherchais un moyen de raconter des histoires facilement. J'avais aussi essayé les histoires par écrit sous forme de dialogues.

Ce n'est pas du meilleur goût, soyez prévenu.


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3/10/25 humour vidéo animation

Un peu déprimé par le monde

Donc aujourd'hui, si je résume :

  • La flottille qui apportait à boire et à manger à ceux qui crèvent de faim à Gaza  a été arrêtée.
  • Trump prévient les généraux de son armée qu'il faudra désormais traiter l'ennemi intérieur (les démocrates, grosso modo) comme un ennemi extérieur.
  • Jancovici nous explique que les mécanismes de régulation du climat sont en train de passer des points de non retour plus vite que prévu.

Ce qui me rend triste ? 

Je crois qu'il est temps d'abandonner l'illusion que nous vivions dans une société de progrès où des gens de bonne volonté travaillaient pour le bien commun.

L'abondance énergétique qui prend fin nous a rendu accroc à un confort dont nous ne savons plus nous passer. Maintenant que le sol tremble sous nos pieds, nous tournons nos regards inquiets vers les plus déséquilibrés d'entre nous pour nous sauver.

Le temps de la paix est fini.

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2/10/25 société

Un dernier verre ?

J'avais arrêté de boire.

Ça avait diminué naturellement puis, quand j'ai pris conscience de l'hérédité du phénomène et de la place que ça prenait dans ma vie sociale – les groupes sont construits sur les addictions, ai-je réalisé – j'ai presque complètement arrêté.

Je bois de temps en temps. "Pour les grandes occasions."

Mais je réalise que même là, ça ne m'apporte rien.

Les conversations les plus fortes et les plus drôles que j'ai eues récemment ont eu lieu sans une goutte d'alcool.

Et s'il faut boire pour apprécier son entourage, c'est l'entourage qu'il faut changer.

30/9/25 journal social

Si vous créez une salle de projection

Si vous êtes une entreprise, une école ou une association qui crée une petite salle de projection, ne faites pas cette erreur que je vois souvent.

Je sors d'un test de projection de mon film dans un auditorium d'entreprise et j'y ai vu le même problème que dans beaucoup d'autres salles :

Le son arrive par deux enceintes (ou plus) placées de chaque côté de la salle.

On se dit que ça va permettre un son stéréo "comme au cinéma". Mais c'est oublier que les enceintes principales d'un cinéma sont les "centres" : les enceintes placées juste derrière l'écran qui permettent à la voix et aux dialogues de venir des personnages. Les enceintes stéréo sont un "plus" – qui n'est pas forcément dans les plus petites salles. (C'est d'ailleurs le principe du son dit "5.1" : le centre et les stéréos sont dissociés.)

Lorsqu'on installe des enceintes de part et d'autre sans avoir de centre, les gens à droite et à gauche de salle ne reçoivent le son que d'un côté (l'oreille droite ou l'oreille gauche) ce qui devient vite épuisant. De plus, c'est troublant d'entendre une voix qui vient du côté alors que le personnage qu'on regarde est en face.

Donc dans le doute : commencez par les centres. De bonnes enceintes placées devant (sous l'écran ou de part et d'autre de l'écran mais toujours devant) donneront un résultat beaucoup plus homogène et agréable pour le public qu'une stéréo sans centre.

Et j'ai plein de films à vous proposer pour l'inauguration de votre salle :)

29/9/25 technologie films chezfilms

Gna gna gna

C'est ce que je me dis en regardant les dernières vidéos que j'ai postées. (Je poste une vidéo par jour sur les réseaux.)

Je me fatigue moi-même.

C'est bon signe : quand je ne supporte plus ce que je fais, c'est que je suis sur le point de passer au niveau au-dessus.

Ça m'était déjà arrivé en photographie : je ne supportais plus mes clichés et quand j'ai repris l'appareil après une période de pause, j'ai fait radicalement différent. Plus personnel. Mieux.

Je crois déjà que je vais me fixer des règles :

  • Une seule prise. Plus de retakes.
  • Plus d'intro ni de conclusion. Juste le cœur.
  • Ne jamais "redire" quelque chose que j'ai déjà dit – devant la caméra ou non.

On verra comment ça évolue.

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27/9/25 journal création

Un projet à l'eau

Toujours en fouillant de vieux disques durs, j'ai retrouvé ça :

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Visuel du film "La Chaise n°9"

C'est l'affiche d'un projet de court métrage qui devait être produit – on avait France 2 et un coproducteur – mais qui n'a pas abouti.

Il était basé sur une histoire vraie (?) que j'avais lue dans la revue Planète :

Dans les années 70, un groupe est assis en cercle dans une salle communale pour un atelier. En fin de session, deux hommes entrent ; personne ne les attend. Ils se dirigent vers l'un des participants pour lui demander "vous étiez bien assis sur cette chaise ?". Le participant acquiesce.

Les deux hommes apportent alors une roulante avec une télévision et un magnétoscope pour lui montrer une vidéo. Ils sont chercheurs et, quelques semaines plus tôt, ils ont filmé une interaction avec une personne dans cette même pièce.

Dans la vidéo : "Pouvez-vous nous dire quelque chose sur l'un des participants de l'atelier qui aura lieu ici ?" La personne, qui se révèle être médium, passe en revue toutes les chaises vides jusqu'à s'arrêter sur une en particulier. En off : "Le sujet a désigné la chaise n°9."

Le médium commence alors à faire des révélations sur le futur occupant de la chaise que le participant en question, médusé, suit sur l'écran.

Dans ma version, c'était seulement la première couche de l'histoire. La seconde couche était que les propos du médium, sans pouvoir aucunement être vérifiés, semaient la discorde entre la jeune femme (assise sur la chaise n°9) et son père également présent, l'obligeant finalement à admettre une vérité qu'elle avait toujours cachée.

Ou comment le faux (ou l'indécidable) peut avoir de véritables conséquences.

À l'eau. Pour l'instant.
 

26/9/25 journal films

Le retour des films

Je suis en train de rajouter mes films sur la nouvelle page films à laquelle on peut accéder grâce au menu là-haut ☝️.

Je fais moins compliqué qu'avant – de toute façon personne ne regarde.

J'espère finir bientôt, peut-être ce soir.

Si vous avez un peu de temps, pourquoi ne pas regarder un film indépendant plutôt que YouTube ?

25/9/25 journal films

John McSpace - Les horreurs que je retrouve

Édouard Pons, qui a composé la musique de Migrul, m'avait reparlé de cette vieille bêtise que j'avais tournée en une après-midi à Off Courts il y a cinq ans.

Je viens de la retrouver sur un vieux disque dur et c'est pire que dans mon souvenir.

 

En même temps, je crois que c'est l'ancêtre de ma websérie Panique dans l'Espace qui va sortir bientôt. En cela, c'était peut-être un mal nécessaire.

24/9/25 films humour vidéo

Tout dans le corps

Oui, c'est très New Age comme idée.

Mais je me rends compte depuis peu à quel point c'est vrai.

Lorsqu'on observe la collaboration entre le physique et le mental, on réalise que le corps est un peu le carnet de notes de la pensée.

Voyez-le comme ça : les pensées sont extrêmement éphémères. Elles passent à toute vitesse sans laisser de trace. On pense à demain, au déjeuner, au cadeau pour sa mère, à l'orteil qui fait mal... D'association en association, on saute d'un concept à l'autre sans réelle direction.

Une succession de pets de cerveau.

Mais lorsque le cerveau juge qu'une idée est importante, qu'elle mériterait qu'on y retourne, il crée un pense-bête. Une sorte de marque-page intérieur qui oblige cette pensée à refaire surface. Pour cela, il l'associe à une émotion.

Comme elle est incarnée, l'émotion a une demi-vie beaucoup plus longue que la pensée. La boule dans l'estomac, l'étreinte du stress ou de l'angoisse, l'adrénaline de la peur ou de la joie... Tout cela dure plusieurs minutes, voire plusieurs heures.

Cette émotion agit comme une ancre qui retient le bateau mental dans une même zone. Dès qu'on s'éloigne, le corps nous rappelle que quelque chose ne va pas. Et la pensée revient.

Mais parfois, c'est le contraire qui se produit.

Quand j'ai commencé à méditer il y a quelques années, j'ai réalisé que l'angoisse que je ressentais le matin était d'origine... gastrique. J'avais une boule dans l'estomac à laquelle s'accrochait la première idée qui passait. Donc le problème auquel je pensais n'était pas le vrai problème.

J'ai arrêté de manger avant de dormir et l'angoisse a disparu.

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23/9/25 présence anxiété

L'École idéale ?

Je suis invité le 8 novembre à la projection de mon film des Ponts chez SETEC, une grande société de conseil en ingénierie. En préparation du débat qui suivra la projection, on m'a demandé une copie de cette gravure qui se trouve dans le film et qui représente une vision "idéalisée" de l'École des Ponts :

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Vue imaginaire de l'École des Ponts et Chaussées - Despres, 1750.

Dans le film, Antoine Picon, ingénieur et historien de l'architecture, en fait un commentaire vibrant qui est mis en parallèle avec la vie de l'école aujourd'hui.

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22/9/25 culture journal films chezfilms

The People vs OJ

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Sarah Paulson (Marcia Clark) et Sterling K. Brown (Christopher Darden) sont mal barrés.

Dimanche maison. Encore un peu malade. J'en ai profité pour regarder à nouveau "The People v. O.J. Simpson". Quelle mini-série formidable. L'écriture, la réalisation. Et Sarah Paulson est incroyable. Bravi Tutti!

21/9/25 culture

300

C'est ma 50ème vidéo depuis que j'ai recommencé à poster tous les jours et j'ai aujourd'hui atteint 300 abonnés YouTube.

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On est même à 301 !!

Sur Instagram et TikTok, on arrive plus vers 3000 followers mais YouTube est plus difficile.

Sachant que pour naviguer cette complexité, ma stratégie éditoriale repose sur trois fondations essentielles :

  • prout
  • prout
  • prout

Stratégie que je pourrais résumer par cette citation ancestrale qui m'accompagne chaque jour :

"Parfois ça marche, parfois ça marche pas." – Bouddha (peut-être)

Tout ça pour dire que je ne cherche pas à comprendre. Je poste et on verra bien.

Après, je mentirais si je niais que je commence à repérer certains aspects qui influent sur la réussite d'une vidéo. Mais je ne laisse pas ces idées prendre le dessus sur mon objectif :

Raconter ce qui me chante, quand ça me chante, sans me cacher.

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20/9/25 journal technologie humour social

Un peu d'automne

Je vais régulièrement bosser dans les bureaux d'Off Courts.

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Cafétéria des bureaux d'Off Courts, automne.

19/9/25 photo journal

Prendre des notes pour avancer

J'ai pris des notes toute ma vie et ça ne m'a pratiquement servi à rien. Jusqu'à récemment, parce que j'ai changé de système.

D'abord, précisions : j'utilise Obsidian depuis 3 ou 4 ans (après Apple Notes, Airtable, Notion...) et même si j'adore ce logiciel – j'en reparlerai plus tard – ce n'est pas une question d'outil. C'est une question de process.

Avant, j'engrangeais les notes.

Comme un obsessif souffrant du syndrome de Diogène, j'avais peur de perdre une idée, de laisser filer entre mes doigts la pensée providentielle. Alors j'accumulais, j'accumulais. Et une fois dans mon coffre, je n'en faisais rien.

Avec le temps, j'ai trouvé des solutions techniques pour utiliser davantage mes notes – principalement en me les mettant devant les yeux – mais ça ne suffisait pas.

Ce qu'il manquait ? La pression.

Le plus important n'est pas d'écrire une note : c'est le travail qu'on fait ensuite pour l'intégrer dans un corps de connaissance qu'on utilise chaque jour. Appliquer une pression sur un ensemble d'idées pour qu'elles s'agrègent et forment un diamant.

Donc maintenant, je procède ainsi :

  1. J'écris une note dans un fichier fourre-tout (Inbox).
  2. Plus tard, je la déplace dans un fichier pertinent (ex: productivité, présence, création, famille...).
  3. Dans ce fichier, je groupe les notes connectées dans de grandes sections avec sous-titre et résumé.
  4. Je crée (ou j'entretiens) en haut de ce fichier un résumé global en deux ou trois phrases qui donne l'essence du sujet, souvent sous forme d'un conseil clair et concret.
  5. Je rince et je répète.

L'objectif final est donc de produire ce conseil ciblé qui est tout de suite applicable et que je m'organise pour relire régulièrement. Le fait de l'avoir compilé à partir de plusieurs sources le rend personnel et concret.

C'était une des activités de ce matin.

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18/9/25 productivité

La bataille pour exister

J'ai remarqué que les fois où je m'énervais le plus, c'est quand quelqu'un faisait comme si je n'existais pas.

Comme si là où je me tenais, il n'y avait personne.

L'automobiliste qui manque de me renverser. Le voisin de transport qui écoute sa musique comme s'il était seul. Le collaborateur qui ne tient aucun compte de ce que je dis.

Je l'ai remarqué chez les autres aussi. Les émotions les plus vives s'élèvent quand on se sent ignoré.

À tel point que beaucoup de ce que l'on fait semble être destiné à prouver qu'on existe.

Travail, conversation, création, réseaux... Tout semble être orchestré inconsciemment pour donner la preuve au reste du monde qu'on est bien là.

Comme si notre peur essentielle était d'être un fantôme. La crainte existentielle de n'être qu'un spectre qui a besoin de s'agiter pour être vu.

Et quand quelqu'un nous ignore, c'est comme s'il mettait à jour cette vacuité. Comme si, d'un geste ou d'une remarque, il réduisait à néant tous les efforts qu'on faisait chaque jour simplement pour être.

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17/9/25 présence société social

Migrul - Court métrage comédie

Dracula mais en pire. Court métrage de comédie écrit et tourné en 72h durant le Festival Off Courts 2025.

Migrul - 5'25 · Comédie · 2025

Avec Marianne Fisch (Mina), Léo Grange (Jonathan), Nicolas Boulenger (Pr Vénèresling), Ahmed (l'épicier). Image Jean Ratsimbazafy, Son Vincent Robidou, Musique Edouard Pons, Assistant mise en scène Mathis Recondu, Assistant image Huseyin Asscam, Maquillage Omaya Salman et Anna Martin, Costumes Soazig Henri-Le Cann, Épées et chorégraphie combat Alexandre Thomas. Merci à Librairie La Distillerie, Chez Ahmed, L'équipe Kino / Off Courts et Sony France. Un film de Nicolas Boulenger.

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16/9/25 films migrul humour

Les petites victoires

Il y a un an, j'ai acheté un disque dur SSD pour monter mes films partout. Mais il n'avait pas de boîte solide. Alors j'ai acheté ce porte-cartes (qui coûtait une blinde) dans une papeterie. 

Je ne pouvais pas vérifier la taille car il était rempli de fiches plastiques que j'ai arrachées.

Quand j'ai découvert que non seulement c'était la taille parfaite, mais que le câble rentrait pile à l'intérieur pour stabiliser l'ensemble... petite victoire.

Il m'accompagne partout maintenant.

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Le porte-disque idéal.

(Non, ce n'est pas de la saleté à l'intérieur, c'est les restes de colle qui ont séché.)

15/9/25 journal photo