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On avait dit plus l'avion

Ma mère habite au Maroc, donc c'est pas évident d'éviter l'avion.

Mais là, je suis à l'aéroport pour le travail.

Et honnêtement, j'aurais pu m'organiser autrement mais tout est allé très vite.

Le succès d'une offre que j'ai mise en place a un peu accéléré ma vie. Et comme la situation était nouvelle, je n'ai pas eu les bons réflexes pour trouver une alternative.

Comme quoi, il faut y penser à l'avance.

Mais avant d'y penser, il faut prendre la décision d'y penser. Autrement dit : le remarquer quand ça arrive et faire une note mentale pour la prochaine fois que la situation survient. C'est ça, le vrai début : remarquer et prendre note.

Donc voilà : j'en prends note. Littéralement.

26/11/25 journal planète

Me présenter

Avant, quand on me demandait "qu'est-ce que tu fais ?", je répondais toujours :

"Je fais des films."

Je n'osais pas dire "je suis réalisateur" parce que ça aurait impliqué que je gagnais ma vie avec, ce qui n'a jamais été complètement le cas. (J'ai gagné des sous, parfois beaucoup, mais pas assez pour en vivre de manière continue.)

Et ça me semblait aussi plus sincère : je ne suis pas que réalisateur. J'écris, je produis, je monte... Je fais.

Récemment, j'ai changé ma réponse. Maintenant, c'est :

"Je fais des films et de la communication."

Parce qu'avec ChezFilms, j'aide les experts et les sociétés innovantes à raconter leur histoire pour décoller. Ça commence à bien marcher.

Donc quand je réponds ça, les gens peuvent choisir la direction qu'ils veulent : ils me posent une question sur les films, ou une question sur la communication, et dans les deux cas, j'ai des choses à raconter.

Ou ils ne posent aucune question et la conversation avance.

C'est bien aussi.

25/11/25 journal social chezfilms

Le dialogue avec soi

Je suis soufflé par la pertinence de mes posts 😎.

Pour moi, seulement.

Je m'aperçois deux jours après avoir posté une vidéo, ou trois jours après ajouté une note ici-même, que le contenu en question répond exactement à la question que je me pose en ce moment.

Mais genre... exactement.

À tel point que c'est effarant que je ne m'en rende pas compte en l'écrivant ou en la filmant.

Mais non : je suis persuadé que je parle d'autre chose. Quelque chose de personnel, oui, mais à aucun moment je n'ai la sensation d'apporter une solution à mon dilemme.

Et pourtant, quand je connecte les points, c'est impossible de douter que je parlais bel et bien de ça.

Ça ne m'étonne pas. Je sais pertinemment que l'art fonctionne ainsi : quel que soit le sujet, tant qu'on crée dans l'instant, on exprime ce qu'il y a au fond.

Mais je ne m'attendais pas à une démonstration aussi magistrale et quotidienne.

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En lien :

23/11/25 création journal présence

Le dialogue internet

Je ne suis pas content de toutes les vidéos quotidiennes que je poste.

Je trouve que certaines sont un peu floues, mal racontées, qu'elles ne sont pas portées par un souffle clair qui amène à la conclusion.

Mais je réalise aussi que certaines vidéos mettent du temps. Je tourne autour de sujet pendant plusieurs jours, j'explore le thème, jusqu'à réussir à vraiment exprimer le cœur dans une vidéo forte et précise.

Les commentaires aident beaucoup.

En comprenant ce que les gens ne comprennent pas, ou ce avec quoi ils ne sont pas d'accord, je réalise ce que j'essaie de dire depuis le début.

Parce que parfois, j'ai oublié les éléments clés qui m'ont amené à penser ce que je pense. J'ai perdu de vue le chemin qui m'a amené où je suis.

Les commentaires m'aident à le retrouver.

21/11/25 journal social création communication

5000 trucs

Débordé aujourd'hui.

Plein de tâches de natures très différentes : trois rendez-vous, tourner cinq vidéos pro pour la semaine prochaine, monter celles pour aujourd'hui et demain, écrire cette note, tourner et poster les vidéos persos...

La bonne nouvelle : toutes ces tâches sont plutôt agréables. J'y vais sans rechigner.

C'est à noter, quand même.

Par rapport à... disons il y a trois ans, tout est beaucoup plus aligné.

Ce qui ne veut pas dire que je vais réussir à tout faire.

Mais quand même : un énorme progrès.

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20/11/25 journal productivité

La pluie

Quand il pleut fort sur la maison, je sens un petit stress.

Il y a quelques années, le toit avait des problèmes et il y avait régulièrement des fuites à l'intérieur.

C'est réglé mais récemment, on s'est aperçu qu'il y avait une infiltration dans un mur mitoyen.

La pluie, c'est l'anxiété des travaux qu'on n'a pas les moyens de faire.

(Ça me rappelle ce dessin d'humour : un type est réveillé dans la nuit par un bruit et trouve un fantôme dans son salon. Il est soulagé que ce soit un fantôme et pas des travaux à faire.)

Quand un stress survient, j'utilise la méditation pour poser mon attention dessus. Je fais de la boule dans l'estomac ou la tension dans le corps le focus de mon attention.

Généralement, ça disparaît vite. Pour passer, les émotions – comme les fantômes – ont besoin d'être vécues, senties.

Mais là, c'était plus long que prévu.

Comme si j'étais tombé sur une "poche" d'anxiété qui s'était accumulée depuis des années et qui avait besoin d'être drainée.

Un stress qui semble superficiel ("bof, c'est rien") mais qui revient régulièrement a souvent une cause plus profonde. En surface, ça ressemble à une flaque comme les autres, on n'y prête pas attention. Sauf qu'il suffit d'y mettre un pied pour réaliser qu'on pourrait facilement s'y enfoncer.

Les travaux à faire (ceux de la maison) seront d'autant plus faciles à entreprendre qu'on a fait le travail intérieur pour gérer l'anxiété.

Gérer l'émotion avant l'action, toujours.

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En lien :

19/11/25 anxiété journal présence

Gardons contact :)

Un gentil monsieur m'a fait remarquer qu'on ne pouvait pas s'inscrire à ma newsletter pro.

Ce qui m'a fait réaliser que j'avais complètement oublié de mettre un formulaire d'inscription pour la Boulengerie également.

Or... C'est important.

Si on ne veut pas dépendre de Musk, Zuckerberg et compagnie pour créer du lien, il faut qu'on ait des moyens de nous tenir au courant les uns les autres sans passer par les réseaux.

Parce qu'un jour, Instagram va changer de politique. Et décider que je ne suis pas intéressant. Ou vous.

Alors prenons les devants :

 

Et si vous avez une newsletter, n'hésitez pas à la partager aussi.

18/11/25 journal social

Mes sources

Récemment, de nombreux abonnés Instagram m'ont demandé si j'avais des pistes de lecture ou de contenus pour approfondir ce dont je parle dans mes vidéos.

Réponse : oui, j'en ai plein !

Mon parcours personnel – officiellement commencé il y a 7 ans par la méditation – s'est accompagné d'énormément de lectures, écoutes, vidéos, podcasts (...) qui ont été indispensables pour donner un cadre à ce que je découvrais.

Problème : la majorité de mes sources sont en anglais... et ne sont pas traduites.

Pire : j'ai trouvé que les quelques sources françaises sur lesquelles je suis tombé étaient... comment dire ? Moins rigoureuses. Mélangeaient un peu tout : spiritualité, bien-être, médecine alternative, astrologie...

Or, ce que j'ai apprécié dans la majorité des sources que je propose ici, c'est une certaine rigueur. Pas toujours, pas partout, mais de manière générale : ça n'utilise pas de fausses sciences pour justifier ce qui est d'ordre spirituel ; ça reste très conservateur sur les conseils quotidiens ; ça s'appuie avant tout sur la pratique et la réflexion personnelle plutôt que sur la dévotion à quiconque ; ça encourage la pensée libre et indépendante plutôt que l'appartenance à une secte.

Autre problème : une partie des sources que je propose ici sont payantes. C'est pas mirobolant mais ce sont des livres ou des enregistrements que je n'ai pas trouvés en accès libre.

Si vous n'êtes pas découragés, je vous les mets là par ordre de préférence 👇

16/11/25 présence culture

Méditer, mode d'emploi

La méditation, c'est porter son attention sur le présent.

Le bras. Cette tension dans le cou. Le chant de l'oiseau. Une pensée qui s'élève. Une soudaine sensation de tristesse. Qui se transforme et disparaît. Le pied contre le sol. La respiration. L'oiseau, à nouveau. La tête qui bouge.

(Pour commencer, on conseille parfois de porter l'attention uniquement sur la respiration. Voyez ce qui marche.)

On appelle ça le flot : les perceptions, pensées et émotions s'élèvent, se transforment, puis disparaissent. Tout passe.

Mais régulièrement, on se fixe sur une pensée.

On se réveille comme d'un rêve, réalisant que ça fait plusieurs minutes qu'on ruminait sur un sujet. Cette fixation qui bloque le flot s'appelle (à juste titre) "un attachement".

C'est normal, ça fait partie du processus : on le remarque et on revient vers le présent.

Certains disent même que cet aller-retour entre la pensée et le présent est le cœur de la méditation, comme un muscle qu'on travaille par la répétition d'un geste de va-et-vient.

Puis, on emporte un peu de ce flot dans son quotidien.

Et tout devient plus facile.

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En lien :

15/11/25 présence anxiété

Gardons Contact !

Contenus exclusifs, derniers films, invitations aux évènements... Ne dépendons pas des réseaux pour garder contact 🙂